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Un concours de pur-sangs arabes transcende les divisions


Bais, alezans ou gris, plus de 70 chevaux ont participé ces derniers jours à Tripoli à une « Compétition nationale de pur-sangs arabes », un évènement transcendant les divisions en réunissant des éleveurs de l’est et de l’ouest de la Libye.

C’est « une grande fête du pur-sang arabe avec des chevaux magnifiques et de haut niveau », souligne à l’AFP, Ahmad al-Amami, propriétaire de l’écurie Al-Waha de Benghazi (est).

Poulains et étalons aux robes soyeuses et brillantes ont défilé pour un rare concours de beauté. « L’organisation est excellente et le niveau des chevaux incroyable », dit cet éleveur, présent vendredi et samedi en banlieue sud de Tripoli, à Qasr Bin Ghashir.

« Cela fait 14 ans que nous n’avons pas vu de tels concours à Tripoli », explique M. al-Amami, accompagné de six pouliches et juments qui ont raflé deux médailles.

Depuis la chute et mort du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est en proie à une instabilité politique qui a souvent dégénéré en conflit armé entre deux camps rivaux basés respectivement à Tripoli (ouest) et dans l’est à Benghazi.

L’amour des chevaux « a permis d’endurer toutes les épreuves », « nous mettons nos chevaux au-dessus de nous », souligne M. al-Amami.

Des arbitres internationaux, notamment de la World Arabian Horse Organisation (WAHO), étaient conviés pour juger l’allure et la morphologie de chaque animal: profil de tête convexe, queue attachée haut et museau fin.

L’un des clous de l’évènement était aussi la participation de Sima Othman Bubteina, une Libyenne de 18 ans, avec 14 poulains et pouliches du haras fondé par son père Othman, décédé récemment, une référence en Libye.

Elégamment coiffée d’un chapeau en feutre, cette cavalière a reçu un prix spécial en tant que première femme participant à un tel concours dans ce pays très conservateur.

« J’ai commencé à monter à l’âge de 4 ans et je suivais mon père dans les clubs pour tout apprendre sur les chevaux », confie-t-elle émue à l’AFP, son cheval Amir, médaillé d’or, à ses côtés.

« Elle est née sur le dos d’un cheval », opine le Marocain Mohamad Machmoum, arbitre international et conseiller du Centre national du développement du cheval libyen, pour qui cette compétition aidera à « redynamiser » la culture du pur-sang en Libye « après 14 ans de guerre ».

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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