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Tension : 2 enseignants déjà arrêtés par des Policiers au Lycée Bilingue de Santchou

C’est une information relayée par le lanceur d’alerte Nzui Manto qui contraste avec un début de rentrée relativement apaisé. Selon les informations, deux enseignants se sont faits arrêté au Lycée Bilingue de Santchou, manifestement sur ordre du proviseur.

« Le proviseur fait arrêter deux enseignants dans l’établissement par des policiers. Monsieur Tiyo Boniface Sylvestre, proviseur du lycée Bilingue de Santchou a fait venir deux enseignants dans son bureau qu’il accusait d’être les principaux organisateurs du mouvement OTS. Il fera venir par la suite des policiers qui se saisiront des deux enseignants et les conduiront au commissariat où ils seront victimes d’intimidations et menaces de tous genres », a dénoncé le lanceur d’alerte sur sa page Facebook.

Rentrée scolaire : panique dans le NOSO ; OTS menace

La rentrée scolaire est officiellement lancée ce lundi 5 septembre. La ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga a donné le ton pour la rentrée scolaire 2022-2023.

Cette nouvelle année scolaire s’annonce sur un fond de crises. Le mouvement OTS menace d’un côté et les ambazoniens de l’autre côté.

La ministre de Paul Biya a exhorté les parents d’élèves et le corps éducatif à « transformer les difficultés en opportunités ».

Pour cette rentrée, les séparatistes ont dévoilé une série de mesures dans les régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Mark Bareta, un proche de plusieurs groupes et leaders Amabazoniens a fait les annonces dans une publication sur son compte Twitter. Il indique clairement que des combattants séparatistes s’opposent à la reprise des classes dans le NOSO comme cela est prévu par le gouvernement camerounais.

« Reprise des classes : les forces d’Ambazonia, dans une vidéo qui circule, ont stipulé que la reprise des écoles cette année ne commencera qu’à partir du 4 octobre 2022. Aucune école ne doit ouvrir ses portes en septembre. Les combattants ont maintenu que toutes les écoles peuvent reprendre SAUF les écoles gouvernementales », a écrit Mark Bareta sur son compte.

« Les combattants ont insisté sur le fait qu’il ne fallait pas chanter l’hymne national du Cameroun dans les écoles, que les élèves ne devaient pas porter d’uniformes, qu’il ne fallait pas enseigner la langue française sous quelque forme que ce soit dans les écoles d’Amba », a expliqué l’activiste.

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