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Syrie: violences les plus importantes en quatre ans (enquêteurs)


Les violences en Syrie depuis octobre sont les plus importantes en quatre ans, selon les enquêteurs onusiens sur ce pays. Le gouvernement poursuit ses crimes contre l’humanité et la Russie et la Turquie leurs crimes de guerre présumés, dit un rapport lundi à Genève.

Les autorités sont toujours responsables de détentions arbitraires, de disparitions forcées ou encore de torture, ajoutent les trois membres de la Commission d’enquête internationale indépendante, qui ne s’expriment pas au nom de l’ONU. Toutes les parties ont également ciblé des civils et des infrastructures, actes qui peuvent équivaloir à des crimes de guerre.

« La Syrie aussi a besoin d’un cessez-le-feu », selon le président de la commission, Paulo Sergio Pinheiro. Cette détérioration de la situation a démarré en octobre au moment d’explosions qui ont fait plus de 60 victimes à Homs, dont de nombreux civils.

Le gouvernement et son allié russe ont répondu en bombardant près de 2500 sites en trois semaines dans les territoires contrôlés par les groupes armés d’opposition, tuant et blessant des centaines de civils. Ces raids se poursuivent et peuvent constituer des crimes de guerre, insistent les membres de la commission.

Ces violences ont également provoqué le déplacement de quelque 120’000 personnes. Et jamais autant de Syriens n’avaient demandé l’asile dans des pays européens en sept ans.

Groupes djihadistes en cause

Le conflit dans la bande de Gaza a également eu un impact sur la Syrie. Israël a ciblé des dizaines de sites liés à l’Iran dans ce pays. De leur côté, les milices favorables à Téhéran dans le nord s’en sont prises à une centaine de reprises à l’armée américaine, s’attirant des bombardements en retour.

Dans le nord toujours, l’armée turque a augmenté ses efforts contre les Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS). Des attaques aériennes ciblées pourraient équivaloir à des crimes de guerre, selon les trois enquêteurs. Près d’un million de personnes ont été provisoirement privées d’eau et d’électricité pendant des semaines, en violation du droit international humanitaire (DIH).

L’Etat islamique a également mené davantage d’assauts dans le centre du pays. Autre groupe djihadiste, Hayat Tahrir el Sham (HTS) a poursuivi à Idlib de la torture et des détentions illégales. Des indications d’exécutions après des procès inéquitables ont été relayées.

L’assistance humanitaire a également été rendue parfois…

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