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Les jeunes de quatre espèces de grands singes sont, comme les très jeunes humains, adeptes de la taquinerie. C’est ce que montre une étude qui fait remonter ce trait de caractère à un ancêtre commun, il y a plusieurs millions d’années.

Tendre un objet à l’autre, mais le retirer avant qu’il ne s’en saisisse. Faire le contraire de ce qu’on vous demande. Empêcher l’autre de se saisir de quelque chose. Autant de taquineries courantes chez le jeune enfant, dès l’âge de huit mois pour les plus précoces.

A la frontière, ténue, entre le jeu et l’agression, la taquinerie suppose d’anticiper la réaction de l’autre pour créer un moment récréatif, basé sur l’effet de surprise, résume l’étude parue dans la revue Proceedings B de la Royal Society britannique.

« Ce qui est intéressant est qu’elle résulte rarement en un comportement agressif », explique à l’AFP son autrice principale, Isabelle Laumer, primatologue et biologiste cognitive à l’Institut allemand Max Planck.

Le chimpanzé particulièrement taquin

La célèbre primatologue Jane Goodall avait déjà remarqué en étudiant des groupes de chimpanzés en liberté, « que des jeunes dérangeaient parfois des plus âgés qui dormaient en leur sautant dessus, en les mordillant ou en leur tirant les cheveux », rappelle-t-elle. Et que leurs cibles « réagissaient plutôt calmement ».

Avec des chercheurs du département d’anthropologie de l’Université de Californie à Los Angeles, Isabelle Laumer a décrit le phénomène en détails. Grâce à 75 heures de vidéo des quatre espèces de grands singes en captivité: chimpanzé, bonobo, gorille et orang-outang.

En se concentrant sur l’activité d’un jeune de chaque espèce, âgé de trois à cinq ans, ils ont identifié 18 sortes de comportements taquins.

Le plus actif s’est avéré le chimpanzé, qui adore tapoter un adulte assoupi ou se mettre en travers de son chemin. Tout comme le bonobo ou l’orang-outang, ce dernier mettant volontiers à profit la tignasse fournie d’un adulte pour lui tirer les cheveux. Dans l’expérience le gorille s’est tenu à des provocations classiques, dont la bourrade.

Effet de surprise

La plupart de ces taquineries ont été souvent initiées par un jeune, qui guette aussitôt une réponse de sa victime, avant de répéter son geste jusqu’à obtenir une réaction de l’intéressé. Dans au moins un évènement sur cinq, la taquinerie joue sur l’effet de surprise. Et se déroule presque…





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