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ses parents crient au scandale


Dans les couloirs du collège Léonard-de-Vinci, à Witry-lès-Reims, l’indignation des parents d’un élève scolarisé en classe de cinquième a récemment fait grand bruit dans la presse. La raison de cette colère ? Une demande de l’établissement faite à leur enfant de rembourser une assiette cassée « sans le faire exprès ».

« C’est incompréhensible. On parle d’un gamin de 12 ans qui casse une assiette pour la première fois, sans le faire exprès. Et on vient de­ mander aux parents de la rembour­ser ! Je trouve ça mesquin. », s’est insurgé le beau-père de l’enfant dans un article de L’Union relayé par Le Parisien.

Ce collège exige le remboursement d’une assiette cassée

Le montant facturé ? 3,28 euros. C’est la somme réclamée par l’établissement pour compenser le coût de l’assiette accidentellement cassée. Une sollicitation qui a suscité l’incompréhension du beau-père : « Ça représente quoi une assiette ? À quoi cor­respond exactement cette somme de 3,28 euros ? J’en ai parlé autour de moi, personne ne comprend. »

Difficile donc pour l’homme de se plier à la demande de l’établissement. D’autant plus que son beau-fils aurait malencontreusement cassé son assiette, et il ne s’agirait en aucun cas d’un acte délibéré, comme le précise l’homme.

Une assiette cassée malencontreusement

Ce dernier a d’ailleurs souligné, comme le rapporte BFMTV : « Si mon beau ­fils avait cassé volontairement, bien sûr qu’il devrait être sanctionné. Je trouverais ça normal, mais là ce n’est pas le cas ».

Du côté du collège Léonard-de-Vinci, la réaction de l’établissement ne fléchit pas. La direction a, en effet, réagi en affirmant que cette mesure était en accord avec le règlement intérieur de l’école, autrement dit, c’est à la famille de devoir assumer les frais liés à l’objet cassé.

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Un coût non négligeable pour l’établissement

Le principal défend ainsi sa position en arguant que le coût que représente la casse de la vaisselle était un montant non négligeable pour l’établissement scolaire, soulignant également qu’il n’était pas le seul collège à procéder de cette manière.

Face à cette situation, le beau-père a trouvé une réponse originale à la demande de l’établissement. Il a finalement décidé de se soumettre au remboursement en rassemblant la somme de 3,28 euros en pièces d’un centime d’euros. Il partage avec amusement : « J’ai déjà prévu les 328 pièces ».





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