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Sept mois : c’est le temps qu’il faut au cerveau pour se remettre de l’alcoolisme



Quand on développe une addiction, le cerveau souffre, et modifie sa structure en lien avec cette dépendance. Dans le cas de l’alcoolisme, jusqu’à présent on ne savait pas exactement comment ce dernier réagissait et se « remettait » après un sevrage. Alors, des chercheurs américains ont mené une étude chez des patients traités contre leur addiction à l’alcool, avec des IRM réguliers, pour voir à quel moment, et à quel endroit, le cerveau évoluait au fil de leur guérison.

« Plusieurs études transversales ont fait état d’un amincissement cortical généralisé chez les personnes souffrant de troubles liés à la consommation d’alcool (TCA). Les quelques études longitudinales portant sur les modifications de l’épaisseur du cortex pendant l’abstinence se limitent au premier mois de sobriété », précise la recherche en préambule. Cette fois-ci, les chercheurs ont fait des IRM à un semaine, un mois et un peu plus de sept mois d’abstinence, chez quatre-vingt huit personnes.

Sept mois pour que le cerveau récupère

Parmi les personnes étudiées au cours de ces sept mois d’analyse, quarante cinq patients ont rechuté. Cela dit, ils sont restés dans le processus et leurs résultats ont permis de comparer les images cérébrales de ceux qui avaient recommencé à boire, avec ceux qui avançaient vers la sobriété. En comparaison, les chercheurs ont aussi ajouté des images de cerveaux de témoins qui n’étaient dépendants à aucune substance, ni au tabac, ni à l’alcool.

Les résultats ont montré des différences quant à la récupération au niveau de l’épaisseur du cortex : sur les quarante trois participants qui n’avaient pas rechuté, dix neuf ont vu leur cerveau davantage récupérer entre un semaine et un mois d’abstinence. Mais de manière générale, il a fallu plusieurs mois pour que le cortex des personnes dépendantes reprenne son épaisseur « normale ». Au bout de sept mois, ce dernier était de taille équivalente à celui des témoins qui ne souffraient pas d’addiction.

Source : Science Direct



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