sa maison de 469m2 à Paris d’une valeur de près d’1 million d’euros
Les premiers jours d’Amélie Oudéa-Castéra à la tête du ministère de l’Éducation nationale ont été agités. Le choix de la nouvelle ministre de scolariser ses enfants dans une école privée parisienne a fortement fait parler. Et ses explications n’ont pas convaincu ses détracteurs qui depuis scrutent avec attention sa vie privée. C’est aujourd’hui son immense maison en plein cœur de Paris qui attire tous les regards.
Les déclarations de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale et des sports ont provoqué de vives réactions. En expliquant qu’en raison des défis liés au remplacement des enseignants dans le secteur public, elle avait opté pour le secteur privé pour l’éducation de ses enfants, elle a mis en émoi le monde médiatique et politique.
Une femme aux multiples talents
Mais avant de susciter toutes ces polémiques, Amélie Claire Castéra a mené plusieurs carrières avec brio. C’est d’abord vers le sport qu’elle a orienté ses efforts. Au tennis plus particulièrement, discipline dans laquelle elle remporte trois titres de championne de France dans les catégories jeunes. Elle laisse ensuite le tennis de côté pour se lancer dans des études de droit. Elle est par ailleurs diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC).
Elle se lance ensuite en politique, le 20 mai 2022, elle est nommée ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques au sein du gouvernement Élisabeth Borne. L’ancienne joueuse de tennis accède début 2024 au poste de ministre de l’Éducation Nationale, des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques. Cette ascension spectaculaire suscite diverses interrogations quant à ses capacités à cumuler les fonctions, d’autant plus que l’année s’annonce chargée avec les Jeux Olympiques qui auront lieu dans quelques mois à Paris.
Un patrimoine colossal
Mais ce n’est pas son parcours hors norme qui attire l’attention des médias ces derniers jours. Les polémiques portent plus sur sa vie privée qui est scrutée avec attention. En effet, le choix de scolariser son enfant dans un établissement privé catholique, dont l’inscription coûte entre 2200 et 2500 euros par an, a déplacé les regards sur le mode de vie de la ministre et sur son patrimoine.
Dans l’obligatoire déclaration de patrimoine que doivent remplir les membres du gouvernement, apparait, au nom de la ministre, une maison individuelle de 469m² d’une valeur de 960.000 euros située dans le 6eme arrondissement de la capitale. Et comme le rapporte Nice-matin, Amélie Oudéa-Castéra a également déclaré 5 assurances-vie d’un montant total de 1,7 million d’euros. Une fortune qu’elle a accumulée au cours de sa carrière professionnelle.
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Des salaires hors normes
Toutefois, celle qui a hérité de l’hyper-ministère de l’Éducation, de la jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques dans le nouveau gouvernement Attal a expliqué que son entrée en politique lui avait fait perdre une partie importante de ses revenus. En effet, elle avait divisé par trois son salaire en passant de « 1,4 million euros par an » comme directrice exécutive chez Carrefour (400 000 euros brut en fixe, 400 000 euros brut de variable et 600 000 de dotation en actions de performance) à 500 000 euros pour prendre la tête de la FFT (Fédération Française de Tennis).
Le magazine Capital rapporte les propos de la ministre à ce sujet. « J’ai renoncé aux deux tiers de ma rémunération pour ma passion dans le sport », a-t-elle affirmé. Elle a précisé ensuite : « L’argent n’a jamais été mon moteur ». À la tête de son double ministère, Amélie Oudéa-Castéra touchera la rémunération classique d’un ministre ou d’un ministre délégué, c’est-à-dire 10 647 euros bruts par mois. Très loin des sommes qu’elle touchait dans le privé.
