sa famille “ridiculisée” prend une décision lourde de sens, “Nous avons l’impression que…”
Une famille au cœur de toutes les interrogations. Depuis la disparition d’Emile, le 8 juillet dernier, dans le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) le mystère reste entier. Qu’est-il arrivé au petit garçon de 2 ans et demi ? Face au drame, ses proches, soudés, intriguent enquêteurs et curieux, à tel point qu’ils ont pris une décision radicale.
Près de quatre mois après la disparition d’Emile, les enquêteurs avancent à tâtons. Après avoir suivi de nombreuses pistes, comme celle d’un engin agricole ou celle d’un « gamin » avec la “même tête” que le garçonnet, les investigations se poursuivent. Cette fois, ce sont des dizaines de maisons qui ont été fouillées, notamment celle des grands-parents maternels de l’enfant.
Disparition d’Emile : la tante du garçon répond aux journalistes
En vacances chez son grand-père et sa grand-mère maternels, le petit Emile a échappé à leur vigilance et a disparu dans le hameau du Haut-Vernet. Depuis, le domicile familial est au cœur de l’enquête et la piste macabre d’un “drame intrafamilial” déguisé en “accident” n’a toujours pas été écartée, selon des experts.
Une piste et des fouilles qui ont poussé nos confrères de RTL à se rendre à nouveau dans le village du Vernet, ouvert après plusieurs interdictions d’y pénétrer. C’est ainsi qu’ils ont tenté de rentrer en contact avec la tante du petit Emile. Cette dernière a été très claire : “Je n’ai aucun message à faire passer. Merci, au revoir”.
Les proches du petit Emile, 2 ans et demi, prennent une décision lourde de sens
Une volonté de ne pas interagir avec les médias qui pourrait être lourde de conséquence. En effet, s’éloigner des journaux, c’est aussi laisser les rumeurs se propager sans pouvoir les contrecarrer. Une situation qu’a déjà regrettée la mère d’Emile, Marie S., lors de son interview pour Famille chrétienne.
En août dernier, la mère du petit garçon et d’une petite fille prénommée Alaïs, et âgée d’un an au moment de la disparition d’Emile, évoquait les rumeurs à leur sujet. “Certains prétendent que nous allons à la messe plusieurs fois par jour, d’autres que nous sommes allés tranquillement à l’église prier pendant les battues dans le but de nous faire passer pour des illuminés”.
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Des on-dit qui ont blessé les proches de l’enfant. “Face au drame, nous sommes restés soudés avec nos familles et amis. Nous avons aussi l’impression que, au-delà de nous, c’est notre foi qui est ridiculisée”, ajoutait la mère d’Emile. De son côté, le grand-père du petit garçon a lui aussi fait les frais des langues qui se sont déliées dans le village des Alpes-de-Haute-Provence.
“Je passe pour un dominateur qui terrorise tout le monde. Tout cela est faux, mais je m’en moque”, a lancé le patriarche et d’ajouter au magazine chrétien : “La presse nous fait du mal, mais les gens autour de nous sont vraiment extraordinaires”. La famille d’Emile peut compter sur leurs proches, mais aussi sur la communauté catholique dont le Pape François Ier. Lors de son déplacement à Marseille cet été, Marie et Colomban avaient été invités pour l’occasion.
