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S3xe pas cher : voici la cartographie de la prostitution au Cameroun (vidéo)

Selon plusieurs études internationales les Camerounaises font partie des plus actives sur le marché de la prostitution dans les pays européens. Au Cameroun, le phénomène semble bien enraciné dans les mœurs. Les lieux de travail de ces filles de joie inondent les grandes villes du pays. Naja Tv a réalisé une émission sur le phénomène de la prostitution au Cameroun.

En caméra cachée, les filles révèlent leurs prestations et leurs tarifs. Selon les endroits, les prix pour une partie de jambe en l’air à Yaoundé varient entre 1500 fcfa et plus. Certaines commerçantes du s3xe ont expliqué aux reporters de Naja Tv comment ils se sont retrouvés dans ce milieu. Toutes évoquent le manque de moyens et les charges des enfants qui deviennent pesantes.

Un métier à risque

Ses bourreaux ont été sans pitié avec elle. Dans la soirée du lundi 11 juillet 2022, Odette PA, prostituée à Douala s’est positionnée au Carrefour Nelson Mandela où elle propose régulièrement ses services aux clients. Un homme va l’aborder. Après une courte discussion, les deux parties s’entendent sur « la chose et le prix ». Le client visiblement sans problème conduit la belle de nuit dans une mini-cité au quartier Song-Mohop entre « Elf » et le « Carrefour Combi ». Dans un premier temps tout se passe comme prévu. L’homme s’offre un moment de plaisir avec sa gazelle qui croyait faire une belle affaire.

C’est au moment de se rhabiller pour quitter les lieux, que Odette apprend à ses dépens être prise au piège. Six hommes dodus sortent de l’autre chambre et violent copieusement la jeune prostituée.

C’est le dernier de la liste qui ayant constaté qu’il est en train d’avoir des rapports s3xuels avec une personne qui est sur le point de mourir a paniqué et alerté ses camarades. Le gang de violeurs au lieu de venir en aide à la jeune fille, l’abandonne dans le sang et disparait.

Odette qui avait perdu connaissance un moment retrouve ses esprits mais ne peut pas se lever. Ses pleurs et lamentations ont alerter une voisine de la maison.

« Alertée par ses sanglots, une voisine rapplique. Elle trouve la jeune femme se tordant de douleur, l’intimité ensanglantée. « Ça ne va pas, sauvez-moi », parvient à articuler Odette. La voisine lui prend son téléphone et scrolle. Le numéro « Ma copine » attire son attention, elle le compose. Odette, entre-temps, s’est évanouie. La « copine », belle de nuit également, arrive. La police sera alertée et Odette transportée pour l’hôpital. Après trois jours difficiles, la jeune femme va apparemment sortir de la zone critique. Sans famille à Douala, elle est veillée par sa « copine » (les deux femmes étaient d’ailleurs colocataires dans une chambre à « Elf »). C’est devant cette dernière qu’Odette a comme une crise, dimanche nuit. Elle est prise d’agitation et ses yeux se révulsent. Le personnel soignant alerté, Odette est prise en charge. Mais ne s’en sortira pas », rapporte Cameroon Tribune.

Les enquêtes auprès du bailleur de la mini-cité pour identifier le gang furieux ont été vaines. Le véritable locataire a quitté les lieux depuis un moment en prenant le soin de confier la maison à une autre personne ce dernier a transformé la chambre en baisodrome et veille toutefois à ce que le payeur perçoive chaque mois son loyer.

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