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Révélation : voici comment Cavaye a humilié les Chefs du Nkam sur le cas Gaston Komba

• Le Président de l’Assemblée n’a pas reçu les chefs

• Ceux-ci sont repartis malgré eux

• L’affaire de suspension de Gaston Komba risque de faire assez de dégâts

L’affaire de suspension de Gaston Komba de ses fonctions de secrétaire général de l’Assemblée nationale continue de susciter des intrigues. Ce dernier a d’ailleurs fait recours aux chefs du Nkam pour venir plaider sa cause chez le président de ‘Assemblé nationale qui les a littéralement humilié.

« Les chefs du NKAM se sont réunis dans la Capitale avec l’intention de rencontrer le Président de l’Assemblée Nationale et de demander à ce dernier de lever la suspension de leur fils Gaston Nkomba. Suspendu de signature par Cavaye Yegué Djibril depuis le 28 janvier dernier, Gaston Nkomba le Secrétaire Général de l’Assemblée nationale ne sait toujours pas ce qu’on lui reproche. Parmi ses soutiens de poids, l’honorable Dooh Collins, membre du bureau de l’Assemblée Nationale, homme d’affaires et haut cadre du RDPC dans le littoral. Le magnat de la publicité n’a pas manqué de partager son désarroi en s’adressant aux autorités traditionnelles », assure focusmediaafrique sur sa page.

« Vous avez lu et entendu, moi je suis à l’intérieur. Mon frère qui est votre fils n’a rien fait. Je vous le dis de façon péremptoire. C’est le seul secrétaire général qui a fait un travail profitable aux députés et ils le reconnaissent. Tout ce qui a été écrit contre lui est faux »a déclaré Albert Dooh Collins, rpporte le confère.

Mais les chefs traditionnels ont été humilié car n’ayant pas pu voir le maitre des lieux. Sa Majesté Salomon Biyembel Matip, porte-parole des chefs, s’est également exprimé au sujet de leur rendez-vous manqué avec Cavaye Yegué Djibril : « Nous sommes venus au moment où il était en train de faire la pause. Comme nous, c’est un homme de troisième âge qui a droit à ce repos. On est venu, on a laissé notre message à son cabinet ».

Abus de pouvoir, Cavaye viole les textes de l’Assemblée nationale pour suspendre Gaston Komba

Après la suspension de Gaston Komba de ses fonctions de secrétaire général de l’Assemblée nationale, des questions commencent à surgir. Mais pourquoi le PAN ne convoque-t-il pas le bureau de l’Assemblée pour se débarrasser de Gaston Komba ? « Le Règlement Intérieur est en effet éloquent sur ses attributions liées au travail parlementaire, notamment dans les procédures, le déroulement des débats et surtout la police intérieure de l’AN. Il peut faire expulser de la salle ou de l’Assemblée, il peut faire arrêter une personne étrangère à l’Assemblée, il peut même prononcer des sanctions, mais le RI ne dit pas quand et qui il nomme, encore moins quand, qui et comment il peut révoquer. Ces dernières compétences selon la lettre du texte sont donc dévolues au BUREAU, » intervient le député Cabral Libii. « Et sur le cas du SG actuel, on peut dire que le BUREAU a, au regard de l’arrêté l’ayant désigné, exercé sa compétence de nomination mais pas de évocation».

En attendant la réunion du bureau qui se tiendra le 7 février prochain, le député Nitcheu estime que « la suspension du SG n’a pas respecté la procédure en la matière. Que dire de la passation technique de service opérée à une vitesse éclair entre le SG suspendu et le SG intérimaire? Le SG suspendu a été nommé par un arrêté du Bureau du 14 avril 2020. Il faut un autre arrêté du Bureau pour le suspendre, parallélisme des formes oblige. Ce qui n’est pas le cas. On a l’impression que la mafia veut très rapidement effacer les traces des dossiers compromettants avant qu’il ne soit trop tard. De ce fait, le PAN a opéré là un passage en force scandaleux et illégal ! »

Le principal enjeu de cette guerre désormais ouverte est l’urgence d’un audit indépendant sur la gestion des fonds de l’Assemblée nationale. Cet audit fera certainement tomber 20 fois cette institution. Plusieurs responsables de cette institution, y compris des députés, ne s’en remettront pas. L’Assemblée nationale qui dispose d’un budget de 20 milliards depuis près d’une dizaine d’années est devenue au fil des années une épicerie, une plantation privée.

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