à la uneCamerounSociété

Réseau de faux documents : un Français mis à nu par une Camerounaise voici les détails

Les faits se déroulent au Cameroun. Sieur Stéphane Muller, français d’origine, né à Nancy en septembre 1968, est soupçonné par son ancienne collaboratrice comme étant le présumé donneur d’ordre dans un réseau de confection et d’utilisation de faux documents officiels de la douane et du ministère des forêts dans le but d’exporter en Occident des conteneurs de bois issus des forêts des pauvres villages du Cameroun.

En effet, le français Stéphane Muller, puisqu’il s’agit bien de lui, aurait, selon son ancienne collaboratrice, Esther Andomozo’o, instauré un réseau mafieux de confection et d’utilisation de certificat d’empotage. Un document officiel dont la délivrance relève de l’autorité de la douane camerounaise et le rapport d’empotage dont la délivrance relève de l’autorité du ministère des forêts.

Ces documents, qu »ils soient frauduleusement établis, permettent d’exporter des marchandises sans contraintes. C’est à dire que le chargement des marchandises dans le conteneur, la pose des scellés et le remplissage du certificat et rapport d’empotage se font dans ce cas en l’absence d’un responsable de la douane et du ministère des forêts. Toute fraude sur la nature de la marchandise peut dont se faire aisément.

Alors que légalement, en ce qui concerne le certificat d’empotage : c’est un document officiel qui certifie que l’empotage est exécuté de manière appropriée, dans le respect des lois et normes de sécurité. Il est délivré par le douanier du secteur des douanes compétents, présent lors du chargement des marchandises à bord du conteneur. Une procédure similaire doit se faire en ce qui concerne le rapport d’empotage du ministère des forêts.

Selon des informations glanées ça et là auprès de ses proches, Stéphane Muller se défend en disant n’avoir fait qu’obéir aux ordres de sa très haute hiérarchie et d’avoir trouvé le système en place à son recrutement au sein de l’entreprise FIPCAM dont il n’était que le directeur général, c’est à ce titre qu’il recevait des certificats et rapports d’empotage déjà signés à blanc respectivement par un agent de la douane et un agent du ministère des forêts pour une utilisation ultérieure, rappelle-t-il.

D’aucuns s’interrogent sur l’impact que cette opération mafieuse a causé sur l’économie nationale.

D’autres militent tout simplement pour le démantèlement de ce réseau mafieux en sollicitant l’arrestation du présumé cerveau et de ses présumés complices afin qu’ils soient jugés devant les tribunaux compétents.

Un autre accusateur du nom de Étienne Beyeme, indique preuve à l’appui, que Stéphane Muller au nom de la société FIPCAM aurait fait confectionner un faux procès-verbal d’accident de circulation routière dans lequel, son nom Étienne Beyeme y est marqué frauduleusement.

Toutes ces affaires ont été révélées aux autorités administratives. Stéphane Muller serait en ce moment entre le marteau et l’enclume, il a été même aperçu dans la ville de Mfou la semaine dernière entrain d’harpenter les allées de certains bâtiments administratifs, dans le but de tenter de rencontrer certaines autorités de la Mefou et Afamba pour solliciter leurs différentes interventions.

Stéphane Muller surnommé « Cheval Blanc » ou encore « le roi de Mfou » est devenu l’ombre de lui-même, l’orgueil est tombé. Il est désormais habillé d’une très grande gentillesse, disant bonjour au passage à tout le monde, même à ses ennemis syndicalistes d’hier.

Affaire à suivre…

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp