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Repas du réveillon : quels sont les plats préparés les moins mauvais pour la santé ? Les recommandations de la nutritionniste



Pour le réveillon de Noël, il y a deux écoles. D’un côté, les amoureux de la cuisine qui réalisent tout le menu eux-mêmes (de l’apéritif jusqu’au dessert)… quitte à passer des heures derrière les fourneaux.

De l’autre côté, les adeptes de l’efficacité. Qu’ils optent pour un repas 100 % traiteur ou pour seulement quelques plats préparés, ils ne sont pas adeptes du fait-maison et font plutôt confiance aux industriels de l’agro-alimentaire pour les régaler.

Oui mais voilà : on sait aujourd’hui que les aliments ultra-transformés sont (globalement) mauvais pour la santé. Trop gras, trop salés, trop sucrés et/ou trop riches en additifs, ils ne présentent qu’un intérêt nutritionnel limité. Pire : d’après de nombreuses études scientifiques, une consommation excessive d’aliments ultra-transformés pourrait favoriser l’apparition de certaines pathologies – dépression, déclin cognitif, cancer de l’ovaire, syndrome du côlon irritable, obésité…

Plats préparés pendant les Fêtes : le NutriScore n’est pas suffisant !

Or, en période de Fêtes, les produits ultra-transformés sont nombreux dans les rayons des supermarché. Citons par exemple les verrines toutes-prêtes, les feuilletés pour l’apéritif à réchauffer, les pains briochés déjà tranchés, le gratin dauphinois en barquette, les flans de légumes sous vide… « Il est acceptable de manger de temps en temps des aliments « déjà prêts » ! » nous déculpabilise Alexia Matalone, diététicienne-nutritionniste au Domaine du Mas de Pierre.

Comment bien choisir ses produits ultra-transformés en période de Fêtes – ou même dans la vie quotidienne ? Première info : « ne vous fiez pas uniquement au NutriScore. Celui-ci ne se base que sur la quantité de protéines, de glucides et de matières grasses que l’on trouve dans l’aliment : il ne tient pas compte de ses ingrédients ni de son intérêt nutritionnel » explique la diététicienne-nutritionniste. Inutile aussi de se pencher sur le taux de sucre contenu dans le produit : « ça ne veut rien dire, parce que ça dépend de l’aliment ! » ajoute l’experte.

Peu d’ingrédients et le moins possible d’additifs alimentaires

Pour bien choisir ses produits ultra-transformés, Alexia Matalone a deux conseils : « primo, jetez un coup d’œil rapide à la liste des ingrédients. Moins il y en a, plus sain est le produit. Par exemple, une liste de 10 ingrédients reste tolérable. »

Deuzio, restez vigilant aux additifs alimentaires : dans la liste des ingrédients, ce sont les « codes » qui commencent par la lettre E. « Là encore, moins il y en a, meilleur c’est pour la santé ! » souligne la diététicienne-nutritionniste.

D’après des travaux réalisés par l’UFC-Que-Choisir en 2018, sur 300 additifs alimentaires autorisés en France, 87 seraient vraiment à fuir : c’est le cas des nitrates et des nitrites (E249, E250, E251, E252) potentiellement cancérogènes, de l’ammoniaque et du sulfite d’ammonium (E150c, E150d) pour la même raison, ou encore des colorants azoïques (E102, E104, E110, E122, E124, E129) suspectés de favoriser l’hyperactivité chez l’enfant.

Merci à Alexia Matalone, diététicienne-nutritionniste au Domaine du mas de Pierre (Alpes-Maritimes).



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