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Quelques semaines après la rentrée scolaire dans le Gers, les syndicats font le point


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Quelques jours après la rentrée scolaire, Snes, FSU, Snuipp ont dénoncé de nombreux dysfonctionnements, tant au niveau national que local dans le Gers.

Trois semaines après la rentrée, les représentants syndicaux Snes-FSU-Snuipp ont tenu une conférence de presse, pour « faire le point sur cette rentrée avec un peu de recul ». Sans surprise, le compte n’est pas là pour les représentants des enseignants.

« Ce qui nous a d’abord frappé, ce sont les propos radicaux du ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal et du super ministre de l’Éducation nationale Emmanuel Macron », a immédiatement attaqué Betty Jean Saïd Teyssier, secrétaire du Snuipp-FSU 32. « Nous avons fait une rentrée scolaire avec beaucoup de discours simplistes, d’annonces, qui faisaient que l’ensemble du personnel éducatif ne comprenait pas », juge-t-elle.

« C’est nier et vouloir nous faire oublier les problèmes qui existent dans nos classes, le manque de moyens pour aider nos étudiants à réussir, le manque d’attractivité du métier. Nous avons un problème de salaire, de formation, etc. On nous demande de travailler plus pour gagner plus, alors que nous travaillons déjà 43 heures par semaine, et ce sont les chiffres du ministère*. On nous avait promis une augmentation de salaire de 10 %, la réalité est de 5,5 %, en dessous de l’inflation.

Le pacte des enseignants, un échec ?

Si le problème du manque d’enseignants dans toutes les académies et tous les départements de France continue d’être pointé du doigt par les professionnels du secteur, le Gers n’est pas non plus épargné selon la FSU. « Au 1er échelon, 1 117 postes ont été supprimés. Ce déclin démographique aurait pu être utilisé pour améliorer la qualité de l’éducation. A la rentrée dans le Gers, il y avait 18 postes vacants. 6 ont finalement été pourvus par des contractuels et 4 par des remplaçants», énumère Séverine Verardo du FSU-Snuipp.

Au deuxième degré, la situation n’est guère meilleure, selon Jocelyn Petit. « La promesse d’avoir un professeur dans chaque classe est loin d’être tenue. Il manque 20 postes. Concrètement, ajoute le délégué Snes-FSU, il manque à Mirande une enseignante, absente en congé maternité. C’est quelque chose auquel on pourrait s’attendre. Mais non. Résultat, les étudiants n’auront personne avant la Toussaint », dénonce-t-il à son tour.

Et ce n’est pas le pacte pédagogique, censé, entre autres, couvrir les remplacements de courte durée, qui arrangera les choses, affirment d’une seule voix les représentants syndicaux. « Nous n’avons pas de chiffres clairs à ce sujet, mais peu de collègues ont signé. Au 1er niveau, ce seraient 30 enseignants sur 850 »,

Les AESH (Accompagnement des étudiants en situation de handicap) ne sont pas en reste, au lendemain de cette année scolaire 2023-2024. « On nous a donné quelques scoops pour compenser notre perte de…



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