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Prison de Kondengui : un officier de police sauvé de la justice populaire


Le régisseur de la prison centrale de Kondengui, HAMDAOU MADI, a été appelé en urgence par ses collaborateurs le dimanche 15 octobre 2023 pour intervenir et sauver la vie de l’officier de police ABDOU. Celui-ci était tombé sous l’attaque de ses anciennes victimes, après avoir été reconnu dans l’établissement pénitentiaire.

ABDOU avait été un membre actif du commando de torture qui sévissait sous les ordres du commando des horreurs de la prison centrale de Kondengui en 2020. Ses supérieurs, les commandants NGAH Didier, MEDOU Thierry, FOUDA ÉLISABETH Epsée ZEH, l’avaient dirigé dans des actes de torture et de cruauté envers des détenus du MRC. Il les avait soumis à des traitements inhumains, certains allant jusqu’à l’évanouissement.

Il les insultait violemment et les forçait à appeler leurs protecteurs, le Prof Alain Fogue ou Me Emmanuel SIMBH, pour se plaindre de leurs conditions de détention. ABDOU aurait également tenté d’extorquer d’importantes sommes d’argent à une détenue pour régler son dossier, sans succès.

Quand il a été reconnu par d’anciennes victimes à la prison de Kondengui, la situation a rapidement dégénéré. La foule s’est rassemblée, réclamant justice et la peau de l’officier tortionnaire.

L’intervention du Pr Alain FOGUE TEDOM, aux côtés du chef de la sécurité intérieure de la prison et des éléments du Bureau Intérieur, a été cruciale pour sauver la vie d’ABDOU. Il a été caché dans une cellule de la prison après une première tentative d’exfiltration qui a échoué sous l’assaut des anciennes victimes.

Une deuxième tentative, cette fois avec succès, a permis de sortir l’officier de police, bien que tous les protecteurs aient reçu leur part de coups dans l’opération.

L’incident s’est déroulé dans une ambiance de justice populaire (JP), avec des prisonniers et d’autres réclamant vengeance. ABDOU a été sauvé, mais son visage a été marqué par cette expérience traumatisante.

L’officier ABDOU a aisément compris le message clair pour tous les nombreux tortionnaires du régime de BIYA : malgré qu’ils bénéficient de la protection du code de procédure pénale, nul n’aura plus jamais de répit. Ce qui est arrivé à l’officier tortionnaire ABDOU du Commissariat Central de Yaoundé le dimanche 15 octobre 2023 permet de comprendre ce qui aurait pu arriver à Léopold Maxime EKO EKO si d’aventure il avait été placé sous mandat plutôt à la prison centrale de Kondengui où sont détenus des centaines de victimes de ses œuvres à la DGRE.

Les policiers et les gendarmes sont souvent impliqués dans ces actes inhumains et cruels. Tout le monde sait que c’est ainsi que les « enquêtes » sont menées au Cameroun. Paul BIYA, Chantal BIYA, Franck Emmanuel BIYA, Joseph DIOH NGUTE, ESSO Laurence et tous les autres puissants, comme Léopold Maxime EKO EKO, Edgard Alain MEBE NGO’O, Jean Baptiste MARIÉ CLAIRE, la présidente de l’Assemblée Nationale, etc., savent, mais cela les arrange dans leur rêve de régime perpétuel.

Les auteurs de ces actes de violence restent impunis et continuent à commettre leurs exactions. Les détenus Anglophones de la guerre civile en cours dans le NOSO, les militants du MRC, plus que d’autres prisonniers, ont le plus souffert de cette torture dans les unités de police à travers le pays. Les autorités ont maintenu leur silence complice et cela encourage ces pratiques barbares. C’est ce que suggère en tout cas la jurisprudence Léopold Maxime EKO EKO, Alain Edgard MEBE NGO’O, Sylvia/Sylvie BONGO au Gabon.

LA ROUTE TOURNE, QUE LES BOURREAUX ET TORTIONNAIRES D’AUJOURD’HUI LE RETIENNENT. L’officier ABDOU peut, si nécessaire, le leur enseigner sur la base d’une très brève, mais très dense, expérience personnelle.



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