prêts à tout pour ne pas se faire flasher, ces automobilistes redoublent d’imagination
Le sujet a tôt fait d’agacer les automobilistes. Les radars se multiplient dans l’Hexagone avec des outils qui affichent désormais des technologies de pointe. Il existe une variété d’appareils sur nos routes, comme l’a détaillé Capital. Parmi eux, on trouve ceux qui se contentent de flasher, les radars autonomes, les radars discriminants, les radars-tourelles, ceux qui veillent aux feux rouges, et ceux qui opèrent en mode double-sens. En outre, plusieurs centaines de voitures-radar ont été confiées à des sociétés privées pour flasher les excès de vitesse.
À la fin de l’année 2022, on dénombrait 223 voitures-radar privées en action. Selon Auto Plus, leur nombre devrait doubler pour atteindre 450 à l’avenir. Actuellement, ces véhicules patrouillent dans huit régions : la Normandie, la Bretagne, les Pays-de-la-Loire, le Centre-Val-de-Loire, le Grand-Est, la Nouvelle-Aquitaine, la Bourgogne-Franche-Comté et les Hauts-de-France. Dans d’autres régions, ce sont les véhicules des forces de sécurité qui prennent le relais avec leurs radars embarqués, totalisant ainsi 162 unités.
De nombreux radars en France
Autant de dispositifs qui participent à la sécurité des automobilistes… et qui contribuent à ce que ces derniers redoublent d’inventivité pour échapper aux amendes. En effet, malgré la mise en place de ces systèmes de contrôle, certains automobilistes persistent à chercher constamment des astuces pour contourner les règles et échapper aux sanctions. Une nouvelle pratique a d’ailleurs le vent en poupe sur les routes de l’Hexagone.
Cette technique consiste à utiliser du ruban adhésif isolant, comme l’a rapporté Linternaute. Avec une dose d’ingéniosité, ses adeptes modifient les caractères de leur plaque d’immatriculation dans l’espoir de berner les caméras et les radars. Un récent incident illustrant cette manœuvre a été récemment repéré en Espagne, sur l’autoroute AP-7 qui longe la côte méditerranéenne. Un automobiliste a été arrêté par la police catalane après avoir tenté d’altérer sa plaque d’immatriculation à l’aide d’un simple ruban isolant noir. Le contrevenant avait réussi à transformer la lettre « F » en « E » grâce à cette méthode.
Une méthode pour modifier sa plaque d’immatriculation
La falsification des plaques d’immatriculation est sévèrement réprimandée en Espagne, exposant les fautifs à une peine d’emprisonnement allant de six à douze mois. Une mise en garde sans équivoque pour rappeler que les tours de passe-passe sur la route ibérique peuvent avoir des conséquences sérieuses.
En France, trafiquer ou altérer une plaque d’immatriculation est également un acte répréhensible. Les répercussions pour les contrevenants peuvent être considérables, avec une amende pouvant grimper jusqu’à 3 750 euros. En fonction de la gravité de l’infraction et des circonstances entourant celle-ci, d’autres sanctions peuvent s’appliquer.
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Les risques encourus par les automobilistes
La suspension du permis de conduire, d’une durée maximale de trois ans, est envisageable, que le coupable soit ou non le propriétaire du véhicule. Dans les cas les plus sérieux, le véhicule lui-même peut être confisqué. Il est clair que jouer avec les plaques d’immatriculation en France peut avoir des conséquences financières et légales très sérieuses.
En outre, le contrevenant risque de se voir retirer six points de son permis de conduire, ainsi que la suspension ou même l’annulation de ce dernier, pour une période maximale de trois ans. De plus, son véhicule pourrait être confisqué. Enfin, l’article L. 317-4-1 du Code de la route réprime l’usurpation de plaques d’immatriculation de manière plus sévère. La peine d’emprisonnement encourue est portée à sept ans, tandis que l’amende peut atteindre jusqu’à 30 000 euros.
