Pratiques de sorcellerie: Découvrez comment l’archevêque de Yaoundé veut délivrer la grade rapprochée de Biya
• La garde présidentielle va être exorcisée à Yaoundé
• La garde présidentielle va être exorcisée à Yaoundé
• Mgr Jean Mbarga va célébrer une messe ce mercredi
C’est un évènement inédit pour unité d’élite de l’armée camerounaise. La garde présidentielle va être exorcisée à Yaoundé.
En effet, selon les confidences du lanceur d’alertes Boris Bertolt l’archevêque métropolitain de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga va célébrer ce mercredi 29 septembre 2021 une messe eucharistique à la garde présidentielle. Plus de 700 éléments de la garde présidentielle devraient y prendre part.
Si officiellement on justifie cette cérémonie par la nécessité de préserver la paix au Cameroun, officieusement, Boris Bertolt confie que « le très discret commandant de la garde présidentielle, le Colonel Raymond Jean Charles Beko’o Abondo soupçonne ses collaborateurs de pratiques de sorcellerie qui entravent le fonctionnement de cette unité d’élite ». Des pratiques qui sont devenues monnaies courantes au Cameroun.
Il faut préciser que le Colonel Raymond Jean Charles Beko‘o Abondo préside aux destinées de cette unité depuis janvier 2014. Il a reçu ses attributs le 1er janvier suivi d’une messe.
Qui est réellement de le Colonel Raymond Jean Charles Beko‘o Abondo ?
En effet, depuis le 1er janvier 2019, le commandant de la Garde Présidentielle, Raymond Jean Charles Beko‘o Abondo, est rentré dans le cercle très fermé des officiers supérieurs des armées, avec sa promotion au grade de Colonel. C’est sous la nouvelle casquette de Colonel, que Raymond Jean Charles Beko‘o Abondo, conduit les troupes sous sa responsabilité, depuis le 28 janvier 2014, date de sa prise de fonctions dans cette institution, en charge de la protection du Chef de l’Etat, de sa famille et autres institutions stratégiques de la République. Pour célébrer cette promotion, une messe d’action de grâce a été dite par l’évêque de Sangmelima, Christophe Zoa, afin de remercier l’éternel pour ses bienfaits.
Aussi faut-il le souligner, c’est comme chef de bataillon qu’il a pris les commandes de la Garde Présidentielle. Il a révolutionné cette institution. Des faits d’armes qui lui permettent de bénéficier la confiance de la hiérarchie et de gravir les échelons.
Le colonel Raymond Jean Charles Beko ‘o Abondo est né le 8 mai 1972 à Batouri. Il s’engage dans l’armée en septembre 1992, au terme d’une formation de cinq ans (1992-1997), comme Officier des armées à l’Académie militaire d’Evelpidon à Athènes en Grèce.
C’est en 1999 qu’il intègre les rangs de la Garde Présidentielle, où il occupera plusieurs postes jusqu’à sa nomination. Officier supérieur rigoureux, discipliné, sobre et respectueux, il est toujours à la recherche de la perfection. Très proche des hommes, à l’écoute de ses éléments, il ne ménage aucun effort pour créer les meilleures conditions de travail, aussi bien pour ses éléments que pour les civils exerçant dans cette institution, lesquels lui ont donné le surnom de « Petit Jésus ». La modernisation et la professionnalisation sont les maitres-mots, comme en témoigne les nombreuses réalisations observées du côté du Camp de la Gp à Obili, Ekounou, Minkama et Njore, aujourd’hui dotées d’infrastructures modernes, avec en bonne place le Complexe sportif de la Garde Présidentielle.
