« Pourquoi dois-je pleurer ? » Le témoignage devant les tribunaux de Jennifer Hermoso, embrassée de force par Luis Rubiales

« Je n’ai pas eu le temps de réagir… J’étais sous le choc. » Ces propos sont ceux de la footballeuse espagnole championne du monde Jennifer Hermoso, devant les tribunaux de son pays. Près de deux mois après la finale de la Coupe du monde à Sydney, où Luis Rubiales (aujourd’hui ex-président de la Fédération) l’a embrassée de force, la femme de 33 ans s’est exprimée devant le parquet, après avoir porté plainte pour « agression sexuelle ».

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« À aucun moment je ne pourrais m’attendre à ce que cela se produise. Je ne me sentais respectée ni en tant que joueuse ni en tant que femme », dit-elle, selon des propos révélés par l’émission de télévision espagnole « Codigo 10 ».

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Et Jennifer Hermoso décrit aussi la puissante vague que la scène a déclenchée, dès le soir de la finale, le 20 août. Les joueurs venaient à peine de quitter le stade en bus se dirigeant vers l’hôtel. « Il y avait un silence de mort dans le bus », rembobine-t-elle. Mes coéquipiers m’ont dit que des choses se passaient.

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Toujours dans cette déclaration, elle confie qu’elle subit désormais les conséquences d’un événement dont elle s’estime victime : « Pourquoi dois-je pleurer dans une pièce alors que je n’ai rien fait ? » elle dit. Avant de reconnaître qu’il lui faut désormais fuir Madrid « pour ne pas avoir de pression ».

Jennifer Hermoso évolue au CF Pachuca depuis 2022, dans le championnat mexicain.