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Pétrole: l’OPEP maintient ses prévisions pour 2024


Le Sénat américain a adopté mardi une enveloppe validant 60 milliards de dollars pour l’Ukraine et des fonds pour Israël et Taïwan. Mais le texte est pour l’instant voué à l’échec, les républicains de la Chambre des représentants refusant de l’examiner en l’état.

La Chambre haute du Congrès américain, à majorité démocrate a validé mardi à l’aube cette enveloppe de 95 milliards de dollars âprement négociée au cours des derniers mois.

Mais les alliés de Trump à la Chambre des représentants, où les républicains sont majoritaires, ont affiché dès lundi soir leur refus d’examiner en l’état ce texte. Et sans le soutien des républicains, le texte ne peut aller nulle part.

Malgré tout, ce nouveau pas du Congrès vers l’adoption d’une aide à Kiev, bloquée depuis plusieurs mois, a été saluée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui s’est dit « reconnaissant » envers les sénateurs américains.

« Pour nous, en Ukraine, la poursuite de l’aide américaine permet de sauver des vies humaines de la terreur russe » alors que « nous luttons pour la liberté, la démocratie », a-t-il déclaré sur X (anciennement Twitter).

Démocrates et républicains se déchirent depuis des mois au Congrès américain sur la question de l’aide à l’Ukraine, allié des Etats-Unis, en guerre avec la Russie depuis près de deux ans.

Les démocrates sont, dans l’immense majorité, pour. Les républicains, eux, sont divisés entre faucons interventionnistes, pro-Ukraine, et lieutenants de Donald Trump, bien plus isolationnistes.

En pleine campagne présidentielle, l’équation s’est transformée en bras de fer à distance entre le président Joe Biden, qui réclame de toute urgence ces nouveaux fonds, et Donald Trump, qui prétend que s’il était réélu en novembre, il réglerait la guerre entre la Russie et l’Ukraine « en 24 heures » — sans vraiment expliquer comment.

« Problème plus urgent »

Alors, qu’importe que le président démocrate soutienne le projet, ou qu’il ait exhorté le Congrès à « l’adopter rapidement ». Dans ces tractations, c’est son prédécesseur et rival probable à l’élection présidentielle, qui a le dernier mot.

Ainsi, Mike Johnson, le chef des républicains à la Chambre des représentants, a infligé lundi soir un nouveau revers aux partisans de l’aide à l’Ukraine.

Ce fidèle de Donald Trump, a assuré avant même le vote du Sénat que le texte négocié par les sénateurs ne serait pas…





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