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perquisitionné et interrogé par les enquêteurs, cet homme sort du silence, « C’est très… »


L’affaire sur la disparition d’Emile a récemment connu un nouveau rebondissement. Le 7 novembre dernier, les enquêteurs sont revenus dans le village du Vernet et ses environs afin de réaliser des perquisitions. L’objectif n’était plus d’interroger d’éventuels suspects ou témoins, mais de concentrer les recherches sur des personnes qui se trouvaient à proximité du lieu de la disparition de l’enfant en juillet dernier.

Les gendarmes ont procédé à des fouilles classiques des logements de personnes ciblées. Mais pas seulement. Ils se sont notamment intéressés à leur matériel informatique et à leur téléphone portable. L’idée : identifier d’éventuels messages qui pourraient remettre en question les déclarations de certains individus.

Les gendarmes procèdent à des fouilles de logements dans le cadre de l’affaire sur la disparition d’Emile

Les perquisitions n’ont pas visé que les habitants du Haut-Vernet. La gendarmerie a ciblé des personnes qui se trouvaient entre le lieu de la disparition de l’enfant et les départements limitrophes. Des touristes de passage dans le département des Hauts-de-Provence au moment de la disparition ont aussi intéressé les enquêteurs.

Dans les colonnes du Parisien, l’une des personnes dont le logement a été fouillé a raconté ce qu’il a vécu. Il a livré un témoignage sur la manière avec laquelle les perquisitions ont été menées. « J’ai d’abord reçu la visite des gendarmes en début de journée à mon domicile principal de Digne-les-Bains. Puis, nous sommes partis dans l’après-midi au Haut-Vernet où je suis propriétaire d’un corps de ferme. Dans les deux cas, ils ont visité toutes les pièces de la maison, regardé dans les frigos, inspecté mon courrier, fouillé les vêtements ».

« (…) c’est la loi et c’est pour la bonne cause »

« Ils se sont aussi intéressés à mon matériel informatique et à mon téléphone portable », a ajouté cet homme perquisitionné. Il a ainsi confirmé l’intérêt des enquêteurs pour le matériel électronique et les correspondances par téléphone. Il n’a, en revanche, rien trouvé à redire au comportement des gendarmes, bien que ces perquisitions soient intrusives. 

« C’est très intrusif », a-t-il reconnu. « (…) mais c’est la loi et c’est pour la bonne cause. On parle quand même de la disparition d’un enfant… », a déclaré une des personnes visées par l’enquête », a souligné cet homme. La famille d’Emile a aussi fait l’objet de perquisitions et de fouilles. Leur domicile familial de la Bouilladisse, dans les Bouches-du-Rhône, et leur maison dans le Haut-Vernet ont été inspectés.

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Les perquisitions vont-elles faire avancer l’enquête ?

Il est toutefois peu probable que ces perquisitions permettent aux enquêteurs d’identifier le coupable. D’ailleurs, le fait que l’enquête soit si longue fait douter de la possibilité de découvrir la vérité. D’après le Parisien, les enquêteurs pourraient surtout découvrir des contradictions dans les emplois du temps des personnes interrogées dans l’affaire de la disparition d’Emile.

C’est la raison pour laquelle les téléphones intéressent autant les gendarmes et les magistrats. Il est désormais possible de déterminer leur emplacement au moment de la disparition du petit garçon. Les enquêteurs pourront aussi exhumer des messages suspects échangés dans les derniers mois.





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