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‘Paul Biya c’est le passé du Cameroun’

Paul Biya n’est pas au meilleur de sa forme et cela n’a rien d’étonnant. Du haut de ses 89 ans, le chef de l’Etat éprouve des difficultés à se mouvoir et de sérieux doutent planent sur ses capacités mentales depuis ses récents propos aux USA. Pour l’homme politique Banda Kani l’heure est venue de se dire la vérité.
« Paul Biya c’est le passé du Cameroun. Il faut analyser profondément ce qui maintient quelqu’un au pouvoir pendant 40ans, au lieu de l’insulter. », a-t-il déclaré sur les ondes de ABK Radio. Le panafricaniste convaincu s’oppose à toute succession de gré à gré à la tête du Cameroun. Il voit d’un mauvais œil le projet de Franck Biya de succéder à son père.

Paul Biya surprend tous ses dauphins

Paul Biya continue d’entretenir le flou autour de sa candidature pour la présidentielle de 2025. Selon les confrères du média en ligne 237online, les cadres du parti ont appris avec désolation qu’il n’y aura pas de congrès ordinaire pour désigner le prochain président du parti avant 2025. Cette rencontre était pourtant très attendue car Paul Biya (89 ans) montre de nombreux signes de fatigue et d’incapacité. Or selon les textes du parti, le président du RDPC est le candidat naturel pour l’élection présidentielle. En clair Paul Biya reste le candidat du RDPC pour 2025.

« Selon une source très introduite au cœur du parti au pouvoir, le 4 ème congrès ordinaire du RDPC, n’aura pas lieu. Toute chose qui selon le point de vue d’un cadre du parti qui a requis l’anonymat, laisse planer tout le mystère et l’opacité qui entourent la transition politique au Cameroun, alors que Paul Biya est très loin de sa verdeur d’antan. », révèle la source.

Conscient de la guerre de succession qui fait rage dans le sérail, Paul Biya selon les indiscrétions ne souhaite pas créer plus de tension en ouvrant la voie à la désignation un nouveau président du parti. En effet tous savent que celui qui sera le prochain président du RDPC sera automatiquement le candidat du parti à la prochaine élection présidentielle. Biya tente donc de garder unis le sérail le plus longtemps possible.

« Le dernier congrès ordinaire du RDPC a eu lieu en juillet 2011. Et depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, avec la mort de plusieurs membres du comité central et du bureau politique. À ceux-là, il faut ajouter les membres incarcérés, ainsi que ceux révoqués et exclus du parti, comme le Prof. Pascal Charlemagne Messanga Nyamdig. Il faut pourtant remplacer tout ce beau monde », rappelle le journal 237oneline.

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