Pascal Obispo dévoile ses gros problèmes financiers, « Il me reste 800 balles sur le compte »

Les fins de mois étaient difficiles. Invité dans l’émission de Frédéric Lopez, Un dimanche à la campagne, sur France 2, Pascal Obispo s’est confié sur ses problèmes financiers. Le chanteur de 48 ans a connu une période sombre pendant laquelle l’argent se faisait rare. C’est grâce à un contrat providentiel qu’il a pu sortir la tête de l’eau. 

Ce dimanche 8 octobre, Frédéric Lopez a donné rendez-vous à quatre nouvelles célébrités pour passer un moment champêtre et convivial. Après BigFlo et Oli et Charlotte de Turckheim, puis de Michelle Bernier et Sofia Essaïdi, c’est au tour de Pascal Obispo de venir rencontrer l’animateur.

Pascal Obispo se livre sur ses problèmes d’argent face à Frédéric Lopez sur France 2

Pour ce nouvel épisode, celui qui joue le titre “Lucie” au piano était accompagné de l’humoriste Alban Ivanov, mais aussi les jeunes virtuoses du violon et du violoncelle, Camille et Julie Berthollet. Pendant plusieurs heures, les artistes se sont dévoilés et ont fait part de leurs moments de gloire, mais aussi de ceux plus compliqués. À l’image de Pascal Obispo.

Actuellement en tournée partout en France avec son nouvel album Le Beau qui pleut, le chanteur s’est remémoré ses années de galère, où l’argent manquait et le succès n’était pas encore au rendez-vous. Alors âgé de 26 ans, l’ami de Florent Pagny doit concilier passion et travail alimentaire.

Pascal Obispo au chômage et obligé de toucher le RSA

“Quand je bossais à la Fnac, je ne pouvais plus. J’arrivais le matin, j’étais cuit, ce n’était pas possible. Donc j’ai arrêté, j’ai été au chômage et c’était mon dernier mois de RMI, qui correspond au RSA aujourd’hui et j’étais en fin de droits”, a-t-il déclaré à la table du repas devant le présentateur et ses trois acolytes. 

Alors en pleine déroute, Pascal Obispo a signé le contrat qui allait lui permettre de vivre de sa passion pour la musique. “Je n’avais plus rien, donc c’était fini, je n’avais pas de plan B. Il me reste 800 balles sur le compte et c’est fini”, explique-t-il et d’ajouter qu’il finit par signer un contrat avec une maison de disques. “Si je signe un contrat, c’est juste pour me faire connaître. J’adore faire des mélodies et je veux composer pour d’autres artistes”. 

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Le chanteur poursuivi en justice par Elie Chouraqui, le metteur en scène des dix commandements

C’est alors que tout s’enchaîne pour l’artiste, dont le talent est très vite reconnu. Il écrit alors pour de nombreux chanteurs comme le titre “Zen” de Zazie, “Ma liberté de chanter” de Florent Pagny, “Allumer le feu” de Johnny Hallyday ou encore “Nouveau français” pour Amel Bent. C’est aussi la chanson de la comédie musicale Les dix commandements, “L’envie d’aimer” qui va faire de lui, l’un des artistes les plus prolifiques de sa génération. 

C’est d’ailleurs ce spectacle musical qui vient de plonger Pascal Obispo dans la tourmente. En effet, directeur musical de la comédie Les dix commandements, le chanteur a souhaité réaliser une nouvelle version en l’intitulant “Les 10 commandements, l’envie d’aimer”, prévu pour 204. Problème, Elie Chouraqui, le metteur en scène de la version des années 2000 s’insurge et réclame 426.000 euros de dommages et intérêts pour “contrefaçon des droits d’auteur, contrefaçon sur la marque, concurrence déloyale et paratisme”. Une affaire loin d’être terminée. 

«On a toujours pensé que j’étais un raté» : #PascalObispo se livre sur son enfance dans «#Undimancheàlacampagne» https://t.co/JKdXihd66p via @Figaro_Culture pic.twitter.com/c6fCHX1kWa

— Olivier Delcroix (@Delcroixx) October 8, 2023