« On a failli me couper la jambe »

Une amie fidèle et tendre, voilà ce que continue manifestement de trouver en Michèle Laroque son partenaire de scène Pierre Palmade. En effet, contrairement à son ancienne complice Muriel Robin, elle n’aurait pas lâché le comédien mis en cause dans un grave accident de la route en février dernier.

Seulement, il lui aura fallu un certain temps pour s’exprimer sur le drame. En août, Michèle Laroque se livrait pour la première fois sur l’affaire dans les colonnes du magazine Paris Match. « C’est pour moi un immense chagrin à bien des égards, pour toutes les personnes concernées par cet accident », avait-elle alors déclaré.

L’accident de la route de Michèle Laroque

Celle qui s’est dit « triste pour son ami » a affirmé avoir tenté à de nombreuses reprises de lui venir en aide avec ses addictions. « Il a un talent fou, mais il n’a pas réglé ses problèmes. Tout ce que j’avais à lui dire, je le lui ai dit, et je continuerai. Mais ça reste entre lui et moi », avait-elle confié.

Dans les colonnes du dernier numéro du magazine Les Clés de mon énergie, cette fois-ci, il n’a pas été question de son camarade dans la tourmente, mais d’un autre accident de la route ayant profondément impacté Michèle Laroque. À la fin de sa première année de fac, cette mésaventure lui a ainsi valu par moins de 11 opérations.

Michèle Laroque a bien failli y perdre une jambe

« Un an sans marcher, le fémur en dix-huit morceaux, on a failli me couper la jambe… J’ai passé deux ans à la clinique et à l’hôpital », a spécifié Michèle Laroque. Toutefois, cette année noire est loin d’avoir mis à terre la toute jeune femme qu’elle était alors.

Et pour cause, son envie de faire carrière sur les planches ne s’était jamais autant fait sentir. « Quand je me suis réveillée [du coma, ndlr], j’ai dit : ‘Oh, mais j’ai failli mourir sans savoir si j’étais bonne ou mauvaise comédienne.’ Je ne sais pas pourquoi », a-t-elle expliqué.

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Avant de poursuivre : « Finalement, mon accident m’a portée. Tout le monde pensait que je ne remarcherais jamais. J’ai toujours su que si. » Du reste, durant cette triste parenthèse, Michèle Laroque a su tisser des liens qui se révèleront bien utiles par la suite.

« En me réveillant de mon coma, j’ai fait rire les médecins. Je ne sais plus ce que je racontais aux infirmières de nuit, mais elles m’avaient à la bonne », a-t-elle indiqué. C’est notamment grâce à ce don qu’elle est aujourd’hui sur ses deux jambes. « Un jour, on devait m’amener à un chirurgien qui m’aurait coupé la jambe, parce qu’il était incapable de réduire mon énorme fracture. Une des infirmières s’est postée devant mon lit pour empêcher mon transfert, une autre a couru chercher un autre chirurgien, extraordinaire, qui venait d’arriver, pour lui demander de m’opérer. Il a accepté et il a sauvé ma jambe. Avoir confiance est la clé », a-t-elle conclu.