Nominations : Voici comment Samuel Eto’o transforme la Fecafoot en cercle d’amis

• Les personnes nommées sont ses soutiens

• Il risque un mauvais mandat

Les signes ne sont pas bons pour Samuel Eto’o. Juste un mois après son élection à la présidence de la Fécafoot, le grand 9 présente déjà ses failles. A peine élu, l’ancien international camerounais a pris sur lui de nommer ses copains. Après avoir ramené Benjamin Didier Banlock au poste de secrétariat général par intérim de la Fécafoot, fauteuil que lui avait retiré l’ancien président Seidou Mbombo Njoya suite aux divergences liées au soutien à leur ancien mentor, c’est autour de Franck Happi et Emmanuel Maboang Kessack d’être nommés.

Le copinage le plus palpable dans ces nominations est la désignation de Franck Happi au poste de directeur du développement du football à la Fécafoot. Avant cela, l’ancien président de l’Union Sportive de Douala avait déjà bénéficié de la faveur de Samuel Eto’o Fils qui a maintenu son club en première division alors que ce dernier était appelé selon ses mauvais résultats à descendre sportivement en Ligue 2 à la fin de la dernière saison.

L’ancien footballeur, Emmanuel Maboang Kessack pour sa part devient chargé de mission au sein de l’instance camerounaise de football. Depuis quelques temps, celui qui a participé à la coupe du monde 1990 s’est rallié à Samuel Eto’o, c’est ainsi qu’il bénéficie de toutes ses largesses. Samuel Eto’o a aussi nommé son directeur de cabinet, en la personne de Loe Jean Luc Pierre Camille. Albert Ayomba lui, a été dégagé de son fauteuil de chef du département des affaires juridiques. Il cède la place à Blaise Djounang.

Notons que de nombreuses nominations ont en effet été effectuées par le président de la Fécafoot, à l’issue d’une session du Comité d’urgence tenue le 13 janvier dernier.

Samuel Eto’o doit procéder à d’autres nominations. L’on parle notamment de Joseph Bell Antoine, de Rigobert Song ou encore d’Ernest Obama et de Guibai Gatama. Même s’il est dans son rôle de nommer des gens avec qui il souhaite travailler, plusieurs observateurs redoutent déjà que la Fecafoot se transforme en un cercle d’amis