Nominations posthumes au Cameroun : une pratique surprenante sous le règne de Paul Biya
Une pratique inhabituelle vient d’être mise en lumière au Cameroun sous le gouvernement de Paul Biya : les promotions posthumes. Monsieur Mahop Francis, ayant servi au lycée bilingue de Ntui jusqu’à son décès en août 2023, vient de recevoir une promotion, attribuée par les pouvoirs conférés à Madame Pauline Nalova Lyonga, ministre des Enseignants Secondaires du pays.
La nomination de Monsieur Mahop Francis au poste de surveillant général au lycée Bilingue de Nguila a soulevé des questions et suscité l’étonnement. Cette décision singulière, conférant une promotion à un individu décédé, soulève des interrogations quant aux pratiques administratives en vigueur.
Selon la déclaration officielle, l’intéressé, malgré son décès, aura droit à tous les avantages prévus par la réglementation en vigueur pour le poste nouvellement attribué.
Cette nomination posthume interroge sur les processus de nomination et de gestion des ressources humaines au sein du système éducatif camerounais. Cette pratique, loin d’être habituelle dans les institutions, soulève des débats sur la transparence et la logique administrative.
Cette révélation a déclenché des discussions au sein de la population camerounaise, certains exprimant leur perplexité face à cette décision tandis que d’autres appellent à une révision des pratiques administratives pour plus de clarté et de légitimité dans les nominations officielles.
Cette nomination post-mortem au sein de l’éducation nationale du Cameroun soulève des questions plus larges sur les processus administratifs et la gouvernance sous le règne actuel. Les réactions divergentes exprimées à travers le pays soulignent la nécessité d’une réflexion approfondie sur ces pratiques inhabituelles au sein des institutions gouvernementales.
