MyBetterSelf pas convaincue par cette grande tendance mode de 2024 à l’origine de « débats absurdes » sur le corps des femmes

Solaire et joviale, Louise Aubery a su tirer son épingle du jeu sur la sphère ultra-concurrentielle des réseaux sociaux.

Appréciée pour sa franchise, sa transparence et sa clairvoyance, la jeune femme qui aide son demi-million d’abonnés à « prendre le pouvoir » de leur vie, nous épingle ses conseils et astuces pour affirmer sa confiance en soi.

MyBetterSelf, la voix (voie) du body positivisme

79. Tel le nombre en pourcentage de Français, qui ont confiance en eux lorsque les lunettes leur vont bien. Une valeur que nous a indiquée Krys, le producteur et revendeur de lunettes de vue et de solaires, qui sensibilise l’acceptation de soi à travers un pop-up éphémère. Un pop-up, qui ouvre ses portes au public ce vendredi 8 et samedi 9 mars, au 20 rue des Archives, dans le quatrième arrondissement de Paris.

L’occasion pour l’opticien de s’entourer d’une porte-parole de l’empouvoirement, Louise Aubery, aka, MyBetterSelf, que nous avons rencontrée.

MyBetterSelf aborde la confiance en soi à travers une masterclass chapeautée par Krys

Son nom, vous le connaissez. Hôte du podcast InPower, fondatrice de la marque de sous-vêtements éthique et inclusive Je ne sais quoi et fervente ambassadrice du body-positivisme, Louise Aubery, aussi connue sous le pseudo @MyBetterSelf sur YouTube et Instagram, fait bouger les choses.

Active au quotidien, la jeune femme qui prend à cœur des sujets d’envergure tels que la santé mentale et la précarité menstruelle a été approchée par Krys, le célèbre lunetier, pour apporter sa vision et prendre la parole. L’occasion pour nous de l’approcher, et de nous entretenir avec elle sur l’œil qu’elle porte, sur la confiance en soi.

MyBetterSelf : le legging « a conduit à une réelle hiérarchie entre les corps« 

#OnVeutduVrai. Tel est le mouvement sans filtre, qu’a initié Louise Aubery sur Instagram, pour balayer d’un revers de main, les diktats de la société auquel elle a elle-même été confrontée. Si d’après elle, la mode peut autant « faire complexer » que permettre « d’affirmer sa confiance en soi », les tendances, en revanche, peuvent, par moment, créer des disparités et conduire à une « réelle hiérarchie entre les corps ».

Tel est le cas du legging, ce pantalon moulant initialement dédié à la pratique sportive, qui, d’après son expérience, conduisait à « des débats absurdes sur qui aurait le droit d’en porter ou non » lorsqu’elle était au collège. Une hype vestimentaire qui est pourtant revenue dans les bacs cette année, parallèlement aux jeans slim et skinny, eux aussi, exhumés des années 2000. Plein phare sur le regard que @MyBetterSelf porte sur les standards de mode et beauté, mais pas seulement.

crédit photo : Instagram @MyBetterSelf

Marie France : Vous êtes devenue la porte-parole du body positive pour dénoncer les standards de beauté et aider les personnes à être la meilleure version d’eux-mêmes. Quel a été le déclic ?

Louise Aubery (@MyBetterSelf) : Je ne crois pas à la notion de déclic, je pense que c’est une prise de conscience progressive et qui n’est jamais vraiment acquise. Mais plus on déconstruit les injonctions liées à la féminité, plus on réalise que ce qu’on pensait être choisi et en réalité surtout subi, et qu’on a le pouvoir de s’en détacher pour s’en libérer.

La mode peut-elle selon vous, aider à se sentir mieux dans sa peau ?

La mode peut aussi bien faire l’un que l’autre : elle peut nous faire complexer, si elle manque de diversité et de représentation, mais elle peut aussi être un outil d’empouvoirement pour affirmer sa confiance en soi.

Les vêtements sont le prolongement de la personnalité. Comment avez-vous su trouver votre propre style au fil du temps ?

En essayant différents styles, jusqu’à trouver celui qui me correspondait vraiment ! On a tendance à se censurer par peur du regard des autres, mais c’est en essayant différents styles qu’on pourra prendre conscience de celui dans lequel on se sent le mieux.

Vous êtes-vous, à un moment de votre vie, sentie influencée par certains « diktats de mode » ? Le fait de devoir porter tel ou tel vêtement, de telle ou telle manière par exemple.

Je pense qu’à l’adolescence, c’est la période où on est le plus susceptible de se faire influencer. Je repense à la mode des « leggings » qui faisait fureur quand j’étais au collège, mais qui a conduit à une réelle hiérarchie entre les corps, entrainant même des débats absurdes sur qui aurait le droit d’en porter ou non. Par définition, la mode est une liberté, on ne peut pas la restreindre.

Les lunettes de vue sont encore, bien malheureusement, souvent relayées au rang d’accessoire « d’intello » et peuvent être synonyme de complexe pour certaines personnes. Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un, qui n’assume pas d’en porter ?

De trouver celles qui représentent le mieux leur identité ! Il y a quelques semaines pour mon podcast InPower j’ai interviewé Career Kueen, une experte de l’orientation professionnelle, elle avait des énormes lunettes à écailles qui représentaient tellement bien sa personnalité. Elle m’a dit cette phrase : « J’ai une dizaine de montures différentes, que je choisis en fonction de mon humeur du jour, c’est devenu une arme pour mon assurance ! ».

Et comment choisir la bonne monture pour qu’elle aille avec la totalité de nos vêtements sans devoir renoncer à notre style ?

Je dirais de choisir par rapport à nos goûts plutôt que par rapport à nos vêtements, notre style peut changer, moins ce qui définit notre personnalité.

Qu’est-ce qui peut rendre des lunettes de vue irrésistibles, voire séduisantes ?

Le sourire de celle ou celui qui les porte !

Quelles sont les tendances lunettes de vue et de soleil que vous appréciez particulièrement ?

Les doubles lunettes de soleil que l’on a vu au défilé Ester Manas, originales et stylées, j’ai beaucoup aimé, et la collection Signature Krys qui permet d’avoir des modèles en plein dans la tendance à des tarifs très accessibles à tous !