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mission ardue en Asie centrale


HOCKEY, MONDIAUX DIII AU KIRGHIZISTAN L’équipe nationale repart en campagne. Avec des ambitions mesurées.

La sélection nationale de hockey sur glace n’a que trop peu souvent l’occasion de se rassembler. Et il n’y a guère que pour les championnats du monde que Colm Cannon et ses coéquipiers se retrouvent pour passer quelques jours ensemble. Ce sera encore le cas pour cette nouvelle campagne internationale qui s’ouvre, à partir de dimanche, du côté de Bichkek, la capitale kirghize.

C’est en effet dans ce pays d’Asie centrale, indépendant depuis la chute de l’URSS en 1991, que se déroulent les championnats du monde de DIII. Les Kirghizes, promus de l’échelon inférieur, ont décroché l’organisation d’un rendez-vous fixé traditionnellement beaucoup plus tard dans le calendrier. Ce qui n’est pas sans causer quelques soucis : «On doit se passer de beaucoup de joueurs qui restent avec leur équipe qui joue les play-offs ou qui sont en examens pour l’école», regrette Christer Eriksson, qui va connaître sa seconde expérience de ce type avec le Luxembourg après une première, logiquement très compliquée, en Afrique du Sud.

C’est donc une formation grand-ducale fortement remaniée qui s’est envolée, vendredi, à destination du Kirghizistan avec une escale à Istanbul. Et le technicien suédois ne se berce pas d’illusions : «On progresse au niveau des clubs. On travaille bien, on a mis des choses en place avec un programme de développement fédéral. Mais c’est plus compliqué au niveau de l’équipe nationale. Il y a un gros gap entre l’ancienne génération, avec des gars qui sont plus sur la fin de carrière, et la jeune génération. Il faudra encore attendre quelques années. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas participer.»

L’Afrique du Sud et le Kirghizistan peut-être prenables…

Pour ce rendez-vous, qui se tient d’ailleurs en même temps que le match aller d’interclassement du Tornado du côté de Briançon, auquel manqueront donc notamment Colm Cannon et Christer Eriksson, le sélectionneur a fait appel à un mix de joueurs : «On a trois anciens qui reviennent. Ils n’étaient pas disponibles l’année dernière, mais le sont cette année. Et on a trois très jeunes, dont Rafael Mota et Magnus Lassis, qui font partie de l’équipe nationale U20 qui a décroché l’argent aux mondiaux il y a quelques semaines et qui ont 16 ans, et Sami Zrika, qui évolue aux Pays-Bas.»

Forcément, cela risque d’être un peu juste face aux cinq adversaires qui attendent les Luxembourgeois. Sur le papier, deux équipes paraissent peut-être plus ou moins au même niveau que les joueurs grand-ducaux, à savoir l’Afrique du Sud, hôte des derniers mondiaux, et l’organisateur, qui vient d’en dessous. En revanche, les habituels Thaïlande et Turkménistan paraissent un cran au-dessus. Sans parler du Mexique, qui descend de Div. II et qui devrait logiquement être le favori de la compétition.

On l’aura compris, l’objectif, pour cette équipe nationale, est de continuer à emmagasiner de l’expérience. De continuer à grandir. Et si, d’aventure, elle pouvait accrocher l’un ou l’autre match, ce ne serait presque que du bonus.

Le programme

Dimanche : Luxembourg – Turkménistan

Lundi : Kirghizistan – Luxembourg

Mercredi : Luxembourg – Mexique

Jeudi : Luxembourg – Afrique du Sud

Samedi : Luxembourg – Thaïlande



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