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Meurtre à Yaoundé : Voici les nouvelles révélations dans le dossier de la dame qui a décapité sa belle-sœur

Le forfait a été commis dans la nuit du 21 août dernier dans une chambre d’hôtel.

Marie France Mbeya, âgée de 57 ans ne verra plus sa fille qui vit en France à qui elle a préparé un colis quelques heures avant sa mort dimanche dernier. Elle a été décapitée dans un établissement hôtelier situé au quartier Biyem-Assi au lieudit < » par l’épouse de son frère cadet la nommée Désiré Beyanga. Le corps de Marie France Mbeya a été découvert dépecé et emballé dans une valise. Selon les témoignages, l’auteure du meurtre aurait fait venir sa belle-sœur à l’hôtel dimanche dernier pour rencontrer un monsieur devant lui remettre une forte somme d’argent. C’est une fois dans la chambre qu’elle va lui ôter la vie. Interpellée après son forfait, elle reconstitue légèrement les faits. «Nous sommes arrivées à 20h 30 dans cet hôtel. J’ai pris une chambre à l’étage.Nous sommes montées avec nos bières. Une fois dans la chambre j’ai frappé ma bouteille sur sa tête et elle est tombée. J’ai ensuite pris un bout de la bouteille cassée pour l’égorger avec. Après, je l’ai laissé dans la chambre et je suis allée me coucher à la maison à Obili. Je suis revenue le lendemain pour conduire le corps dans un cimetière pour le rituel», relate la présumée meurtrière. Pour en savoir davantage sur ce drame, le propriétaire de l’hôtel explique les circonstances ayant conduit à la découverte du corps dissimulé dans une valise. « L’un de mes employés s’est rendu compte que la dame avait une valise qui pèse et qui suintait et en collaboration avec son chef, elle a été bloquée et ils m’ont appelé. Après avoir entendu la dame, elle nous fait savoir que ce sont ses effets personnels. Nous avons insisté pour fouiller la valise, elle a refusé de s’exécuter. J’ai donc appelé le commandant de brigade. Après les interrogations du commandant, la dame refuse toujours de s’exécuter. Il fera appel à ses éléments. Une fois arrivés sur les lieux, elle dit au commandant que c’est le corps de sa belle-sœur qui est dans la valise. On ne s’y attendait pas. Après avoir ouvert la valise, on découvre que c’était véritablement un corps dépecé», narre-t-il.

Au niveau de l’enregistrement à la réception, le nom de la présumée meurtrière n’y figure pas. C’est avec la carte nationale d’identité de la défunte qu’elle s’est enregistrée à l’entrée. Une attitude qui nous amène à conclure que le crime a été prémédité. La famille de cette dame arrachée brutalement à la vie est inconsolable depuis l’annonce de la triste nouvelle. «Nous étions à la réunion familiale dimanche, elle était pressée de rentrer pour envoyer du pistache à sa fille en France. Pendant qu’on discutait, sa belle-sœur (la présumée meurtrière) l’appelle pour qu’elle l’accompagne faire des transactions et c’est ainsi qu’elle a monté ses stratégies », déclare la nièce de la victime en larmes. Selon les déclarations de Désiré Beyanga, elle avait une dette de quatre millions Fcfa dans une réunion au village de son époux. Elle s’est abonnée à une page Facebook dénommée « Richesse », c’est là qu’on lui a promis cinq cent millions Fcfa si elle parvenait à déposer le corps d’une personne dans un cimetière indiqué. Informées de la situation, les autorités administratives territorialement compétentes se sont rendues sur les lieux pour s’enquérir de la situation. Après des fouilles systématiques dans la chambre, les fins limiers de la gendarmerie ont découvert dans son sac, une machette neuve qu’elle dit avoir acheté au marché acacia, laquelle a servi à découper sa belle-sœur. Après son meurtre, elle a bien nettoyé la chambre pour empêcher toute suspicion. Arrivé à l’Etat-major de la compagnie de gendarmerie de Yaoundé 3 à Efoulan où le bourreau est en exploitation, c’est la grande muette. Presque rien de filtre. L’un des éléments nous fait savoir que les enquêtes sont en cours, la dame en question est détenue à la brigade de recherche. Pour l’instant, le corps de la victime a été déposé dans une morgue de la place.

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