Menaces et impunité : une mère victime de violences après le viol présumé de sa fille de 8 ans à Yaoundé
Marie Madeleine Tsanga Andjongo, une mère dont la fille de 8 ans a été victime de viol à Yaoundé, fait face à des menaces de la part de l’enquêtrice chargée de l’affaire à la légion de gendarmerie du Centre. Cette situation inquiétante soulève des questions sur l’impunité qui persiste dans les cas de violences sexuelles au Cameroun.
Malgré les preuves médicales accablantes, le violeur présumé, un certain Zinga Zinga Modric, est toujours en liberté et continue de narguer la mère de la jeune victime. La famille du présumé violeur a même déposé une plainte pour diffamation contre la mère de la victime, ajoutant ainsi à l’oppression qu’elle subit déjà.
Le certificat médico-légal délivré par l’hôpital Gynéco-obstétrique de Ngousso confirme que l’hymen de la fillette a été détruit, une conclusion corroborée par le médecin de l’hôpital central de Yaoundé qui est en charge de l’affaire. De plus, une contre-expertise médicale effectuée à l’hôpital central a également confirmé ces faits troublants.
Il est important de souligner que cette affaire ne pouvait pas passer inaperçue dans les médias, étant donné la gravité des faits. Cependant, la mère de la victime est maintenant confrontée à des menaces de la part de l’enquêtrice chargée de l’affaire, qui lui reproche d’avoir médiatisé l’affaire.
Cette situation soulève des interrogations sur l’indépendance et l’efficacité du système judiciaire en matière de violences sexuelles au Cameroun. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour assurer la sécurité de la mère de la victime et garantir que justice soit rendue dans cette affaire.
Il est temps de mettre fin à l’impunité et d’accorder une protection adéquate aux victimes de violences sexuelles. La société camerounaise doit se mobiliser pour soutenir les victimes et demander des comptes à ceux qui commettent de tels actes abominables.
