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Marina Carrère d’Encausse : ce qu’elle ferait si son compagnon malade lui demandait de l’aider à mourir (ZAPTV)



Depuis le début de son histoire d’amour avec son compagnon, diagnostiqué de la maladie de Charcot, Marina Carrère d’Encause a vu sa vie basculer. La médecin et animatrice s’est posée de nombreuses questions. Et au sujet de sa capacité à aider son compagnon à mourir, Marina Carrère d’Encausse sait quelle est sa position.

Dans le documentaire Fin de vie : pour que tu aies le choix, diffusé le 26 septembre sur France 5, Marina Carrère d’Encausse s’est confiée sur son histoire d’amour avec son compagnon, Antoine Mesnier. Après une rencontre dans son cabinet médical, ils ont finalement décidé de partager la vie l’un de l’autre. Mais voilà, l’homme est atteint de la maladie de Charcot. Une maladie dégénérative grave qui a rebattu les cartes de leur vie de couple. Depuis, Marina Carrère d’Encausse et Antoine Mesnier ont dû se résoudre à avoir des discussions difficiles : « Ce que je découvre aussi avec cette histoire et avec cette maladie, c’est que l’on évolue beaucoup sur ce que l’on pense« , confiait la médecin dans le documentaire.

Une démarche que l’homme a confirmée sur le plateau de C l’hebdo, samedi 14 octobre 2023. Antoine Mesnier a d’ores et déjà tout prévu concernant sa mort : « C’est tout écrit. Il faut y penser, écrire les demandes anticipées. C’est obligatoire de le faire, mais même à votre jeune âge, faites-le. Parce que, si jamais un jour il vous arrive quoi que ce soit, […] au moins, on sait où aller. Moi j’ai tout écrit, j’ai tout préparé. »

« Je serai capable »

Autre question que Marina Carrère d’Encausse s’est posée en apprenant la maladie de son compagnon : pourrait-elle l’aider à mourir ? « Ce que j’imagine, c’est qu’elle n’interviendra pas dans ma fin. Je n’ai surtout pas envie de la culpabiliser en disant : ‘Tiens, vas-y, tu es médecin, fais-moi une piqûre.’ Je suis sûr qu’elle en serait capable si c’était dans la légalité et si la loi changeait« , a d’abord estimé Antoine Mesnier dans le documentaire, dont un extrait a été rediffusé dans C l’hebdo.

Marina Carrère d’Encausse a alors précisé : « Dans l’illégalité, je serais capable aussi. Si à un moment, il me demandait, parce qu’il n’avait pas les moyens lui-même d’arrêter, bien sûr que je le ferais. » Voilà qui est clair.

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