Lutte contre le paludisme : ce qu’il faut savoir sur les vaccins bientôt disponibles au Cameroun

Dans un récent message sur les réseaux sociaux, le ministre de la santé publique, Manaouda Malachie, a annoncé que l’Afrique recevra 1,6 million de doses de vaccin contre le paludisme en janvier 2024. Cette acquisition fait suite à une annonce de la presse internationale en juin 2023, qui avait annoncé la mise à disposition de près de 18 millions de doses de vaccin pour douze pays africains.

Il est important de souligner que l’Afrique a été fortement touchée par le paludisme, avec 96% des décès dus à cette maladie dans le monde qui se sont produits sur le continent. Cependant, des progrès significatifs ont été réalisés grâce à la vaccination. Le vaccin RTS,S, développé par le groupe pharmaceutique britannique GSK, a déjà été administré à plus de 1,7 million d’enfants dans trois pays africains – le Ghana, le Kenya et le Malawi – dans le cadre d’un programme pilote. Les résultats ont été encourageants, avec une réduction substantielle des formes graves du paludisme et une baisse des décès d’enfants.

Dans le cadre de cette nouvelle acquisition, neuf autres pays africains, en plus des trois pays tests, bénéficieront également de ces doses de vaccin. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Liberia, du Niger, de la Sierra Leone et de l’Ouganda.

Cette initiative est soutenue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Unicef et Gavi, qui ont souligné l’importance de la vaccination dans la lutte contre le paludisme en Afrique. Près de trente pays africains ont exprimé leur volonté de recevoir ces doses de vaccin.

La réception de 1,6 million de doses de vaccin contre le paludisme en janvier 2024 constitue donc une étape importante dans la lutte contre cette maladie en Afrique. Grâce à cette initiative, de nombreux pays africains pourront renforcer leurs efforts pour réduire la prévalence du paludisme et protéger la santé de leur population.