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L’US Navy a tiré simultanément quatre missiles antinavires AGM-158C LRASM pour la première fois


Pour des considérations de « sécurité opérationnelle », les détails sont rares… Toujours est-il que l’essai récemment réalisé par l’US Navy, avec le concours de Lockheed-Martin, passe pour être « historique ». Ainsi, dans le cadre du « 12e évènement de test intégré » [ITE-12 pour 12th Integrated Test Event], avec l’idée de simuler une attaque par saturation, deux F/A-18E/F Super Hornet ont chacun tiré une paire de missiles de croisière antinavires AGM-158C LRASM [Long Range Anti-Ship Missile] contre une cible dont la nature n’a pas été précisée.

Les quatre engins ont ensuite volé en formation vers leur objectif, qu’ils ont détruit. L’US Navy a « ainsi pu démontrer la haute létalité inhérente » à ce missile, « depuis la planification de la mission jusqu’à la destruction de cible », a commenté Lockheed-Martin, via un communiqué.

« Tous les objectifs de la mission ont été atteints, renforçant la grande confiance dans les capacités de l’arme et dans sa puissance de feu supérieure », a ajouté l’industriel, pour qui le LRASM offre un « avantage significatif dans les scénarios de guerre anti-surface, garantissant la sécurité et le succès des missions » de la marine américaine.

Développé dans le cadre d’un programme lancé en 2009 par la DARPA, l’agence du Pentagone dédiée à l’innovation, l’AGM-158C LRASM a été conçu par Lockheed-Martin Missiles and Fire Control à partir du missile de croisière AGM-158B JASSM. Il dispose d’un autodirecteur multimode combinant guidage GPS, inertiel, électromagnétique et infrarouge. Il est doté d’une liaison de données spécifique permettant de mettre à jour, si nécessaire, les paramètres de vol.

Enfin, en plus d’être très difficilement détectable – ses capteurs sont passifs et il présente une faible signature infrarouge et radar, il est doté de contre-mesures électroniques censées l’immuniser contre le brouillage adverse.

Actuellement, l’US Navy dispose d’une version de l’AGM-158C-1 ayant une portée d’au moins 200 nautiques [370 km]. Une autre, appelée AGM-158C-3 ou « Extended Range », aura la capacité d’atteindre une cible évoluant à 600 nautiques. Est-ce cette dernière qui a fait l’objet de l’essai « ITE-12 » ? C’est ce que Lockheed-Martin a laissé entendre dans son communiqué. « Le test réussi constitue un exercice de remise à niveau de la dernière configuration du missile et jette les bases de capacités accrues à venir », a-t-il en effet assuré.





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