les Insoumis et la majorité subissent un revers, le RN entre dans la chambre — RT en français
Les élections sénatoriales partielles du dimanche 24 septembre ont confirmé le maintien de la majorité de centre droit en place et l’échec du parti d’Emmanuel Macron et de la gauche Insoumise. Le RN fait entrer trois sénateurs dans la chambre.
C’est une élection qui a été peu suivie, mais qui donne néanmoins un aperçu des équilibres politiques du pays. 170 sièges sur les 348 du Palais du Luxembourg ont été renouvelés. Les élections sénatoriales ont réservé peu de surprises. Malgré la perte de quelques sièges, la droite et le centre tiennent bon tandis que la gauche progresse légèrement. La France Insoumise et la Renaissance, de leur côté, ont échoué.
Les Insoumis et les macronistes : pas d’ancre, pas d’élus
Sans élus, le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon est le grand perdant de ce scrutin. Un échec cuisant auquel La France Insoumise a répondu, le 24 septembre au soir, par un communiqué dénonçant « la vieille gauche » qui « a refusé tout accord syndical » et « a empêché l’élection d’un seul sénateur insoumis ». « . Les cadres du parti ont réprimandé leurs alliés du Nupes qui avaient refusé de s’allier avec eux pour ce scrutin. Manuel Bompard, coordonnateur de LFI, s’est ainsi exprimé sur
Faute de contingents importants d’élus locaux, les rebelles ont été contraints de former des alliances, sans succès.
Seulement 21 sénateurs pour le parti présidentiel
Le parti présidentiel a également manqué d’ancrage local, voyant son nombre de sénateurs se réduire avec 3 parlementaires en moins, portant le groupe dirigé par le sénateur Patriat de 24 à 21 élus. La majorité a également connu la déception face à la secrétaire d’État à la Citoyenneté Sonia Backès, défaite en Nouvelle-Calédonie. Elle était la seule ministre en lice pour ce scrutin, elle devrait démissionner dans le courant de la semaine.
La droite tient bon et la gauche progresse
La majorité sénatoriale de droite et du centre a essuyé une heureuse défaite au soir du 25 septembre. Le président du groupe LR de la Chambre haute Bruno Retailleau a ainsi estimé sur S’il y avait de l’optimisme à droite et au centre, c’est parce que malgré la perte de 6 sièges pour les LR au 145 qu’elle en comptait et 6 pour leurs alliés de l’Union centriste (sur 57), l’alliance des deux groupes reste majoritaire au Palais du Luxembourg.
Les gauches écologique, socialiste et communiste ont progressé. Le PS, premier groupe d’opposition, a remporté 5 sièges et porté son total à 69, les communistes en ont gagné 2 et comptent désormais 17 sénateurs et les écologistes 4 pour un groupe de 16 parlementaires parmi eux, l’ancien candidat à la présidentielle Yannick Jadot a été élu Dimanche soir.
Petites victoires pour Horizon et le Rassemblement National
Le groupe LIRT, composé de partisans de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, a pour sa part remporté trois élus. Le…
