les images “choquantes” de cette lycéenne passée à tabac par ses camarades indignent les internautes, “C’est épouvantable”

Elle a été victime d’un guet-apens. À 15 ans, cette lycéenne a été passée à tabac par des élèves de son lycée. Un déferlement de violence filmé par les camarades de l’adolescente elle-même et posté sur les réseaux sociaux. Ce mercredi 31 janvier, Maëlys, dont le prénom a été changé, a témoigné dans Touche pas à mon poste. 

Maëlys a été frappée dans la cage d’escalier de son établissement scolaire situé à Montgeron, dans le Sud-est de Paris. Sur les images d’une extrême violence, on voit l’adolescente entourée d’autres jeunes filles et garçons, la frappant ou filmant le passage à tabac. Venue témoigner à visage masqué, la lycéenne a ému les téléspectateurs. 

TPMP sur C8 : le témoignage choc d’une lycéenne passée à tabac dans son école

Face à Cyril Hanouna et ses chroniqueurs, la lycéenne et sa mère ont révélé les détails derrière le guet-apens tendu à l’adolescente. “Je suis encore sous le choc ! C’est horrible. Je trouve que c’est injuste, car certaines des personnes qui m’ont fait ça sont toujours à l’école”, a confié la jeune fille et d’ajouter : “J’ai peur de retourner à l’école”. 

Sa mère, dont le t-shirt blanc est floqué du slogan “Stop aux violences et harcèlements dans les écoles”, évoque aussi la responsabilité du lycée dans cette affaire. Sur le plateau de C8, elle a indiqué que l’établissement scolaire l’avait prévenu de l’état de sa fille, alors que cette dernière avait perdu connaissance. Malgré l’insistance de la mère, le lycée n’a pas prévenu les secours.

« Je suis encore sous le choc ! C’est horrible ! »

🚨 Une élève de 15 ans retrouvée inconsciente après avoir été tabassée ! La victime s’exprime en exclusivité avec sa maman dans #TPMP ! pic.twitter.com/HdQMZg03F8

— TPMP (@TPMP) January 31, 2024

Lycéenne passée à tabac : dans TPMP,  la mère de l’adolescente pointe du doigt cette erreur commise par le lycée

“Comme elle avait perdu connaissance, j’ai demandé à ce qu’on appelle les urgences… mais ça n’a pas été fait ! Ils ont attendu que le papa arrive pour qu’il la conduise à l’hôpital”, a ajouté la mère de la lycéenne. Pour les proches de l’adolescente, l’incompréhension se mêle à la peur. Par la suite, la jeune fille enfin sortie de l’hôpital va tenter de déposer plainte au commissariat, “une mauvaise idée”, selon sa mère, puisque la lycéenne “a fait une crise d’angoisse”. 

L’animateur a alors demandé à la lycéenne si elle a eu peur de mourir ce jour-là. Ce à quoi elle a répondu : “À ce moment-là, je me demandais quand ça allait s’arrêter, donc oui. Je me disais qu’à tout moment, elles pouvaient sortir quelque chose de leurs poches”. Dorénavant, Maëlys a peur de la vengeance de ses camarades, “car ils n’ont pas tous été sanctionnés donc je vais sûrement recroiser certaines personnes. Ils peuvent se venger”. 

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Une histoire d’une grande violence qui a indigné les internautes. Sur X, l’ancien Twitter, ils ont été nombreux à réagir au témoignage de la lycéenne. “Ces lynchages gratuits sont scandaleux… Il faut poursuivre ces personnes mineures ou pas en prison et leur faire payer comme il se doit”, “Et oui, c’est de pire en pire, elle aurait pu mourir, une violence gratuite, une gamine qui va rester marquée à vie… Plus rien ne va, elle va devoir changer d’école !”, peut-on lire sur le réseau social. 

C’est épouvantable

— GiseleDelvallez (@GiseleDelvalle2) January 31, 2024

soutien à la famille et de toute façon sa sera comme les agressions antérieur dans les écoles rien ne sera fait,rien ne changera encore au niveau de l’agression une personne qui doit à sa maison par peur alors que les autres continuer à y aller et elles auront rien comme dab

— durant michel (@durantmichel15) January 31, 2024

“Mais dans quel monde vit-on ? Ces images sont choquantes”, “C’est épouvantable”, lancent à leur tour deux téléspectatrices indignées par la scène. Pour rappel, le harcèlement scolaire et les violences qu’il entraîne sont punis par la loi. Les agresseurs encourent jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende, “lorsque les faits ont causé une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours”, détaille le site du gouvernement.