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Les enfants de chômeurs ne sont plus prioritaires à la cantine dans cette ville, “Ils ont le temps de préparer un repas”


Une information qui fait polémique. Dans la commune de Mazamet, située dans le Tarn, le maire a décidé de prendre une mesure radicale. Appliquée depuis plusieurs mois maintenant, cette dernière implique que les enfants de chômeurs ne sont désormais plus prioritaires pour accéder à la cantine.

Ce bouleversement du règlement intérieur du service de restauration scolaire de la ville n’est pas passé inaperçu. Si certains parents d’élèves ont salué la décision de l’édile Olivier Fabre, d’autres l’ont accusé de discrimination. Pour expliquer sa mesure, ce dernier n’a pas hésité à s’exprimer dans les médias.

À Mazamet, les enfants de chômeurs ne sont plus prioritaires à la cantine, Olivier Fabre s’explique face à Cyril Hanouna

Le 6 décembre dernier, le maire de Mazamet était l’invité de Cyril Hanouna sur le plateau de Touche pas à mon poste. “On s’est rendu compte, à certains moments, qu’on était en surcapacité sur nos cantines scolaires. On avait le choix de pousser les murs, d’embaucher du personnel supplémentaire et donc d’augmenter les impôts… Ce n’était pas ce qu’on voulait faire”, commence-t-il.

Olivier Fabre poursuit : “Sinon, on s’est dit qu’on pouvait peut-être demander aux familles, dont les deux parents ne travaillent pas, de reprendre leurs enfants à midi certaines semaines, certains jours, où on a un peu trop d’effectif sur certains réfectoires”. Au final, c’est cette option qui a été adoptée.

L’édile continue en expliquant son point de vue sur la situation : “Quand les deux parents ne travaillent pas, moi, il me semble, qu’ils ont le temps de préparer un repas pour leur enfant à midi et de le reprendre”. Force est de constater que les explications d’Olivier Fabre n’ont pas suffi à convaincre tous les chroniqueurs présents sur le plateau. 

Les chroniqueurs s’affrontent sur le plateau de Touche pas à mon poste

Gilles Verdez, le premier, déclare qu’il trouve la mesure instaurée dans la ville de Mazamet “délirante”. “Les chômeurs sont stigmatisés parce qu’ils sont hors de la vie sociale et, maintenant, vous stigmatisez leurs enfants en leur interdisant la cantine !”, s’indigne le chroniqueur.

À l’inverse, Raymond Aabou confie partager l’avis d’Olivier Fabre et explique : “On ne fait pas des enfants pour les mettre à la cantine ! Si les deux parents ne travaillent pas, ils peuvent les garder avec eux”. Si sur le plateau, deux camps s’affrontent, sur les réseaux sociaux aussi !

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En effet, sur X (anciennement Twitter), il est possible de lire : “C’est honteux !”, “Si les parents chômeurs n’ont pas de moyen de locomotion pour aller chercher leurs gamins, ils ont raison de les laisser à la cantine…”, “Moi, j’appelle ça de la DISCRIMINATION”, ou encore “Ça m’énerve qu’on parle des chômeurs comme si nous étions pestiférés”.

De l’autre côté, d’autres déclarent : “En France, on est trop assisté”, “Beaucoup font des enfants juste pour les allocations”, “Un enfant qui peut rentrer chez lui le midi, manger ce qu’il aime et se poser avant de reprendre les cours ne va pas être malheureux”. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le sujet divise !





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