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Les députés vaudois s’attaquent à la nouvelle péréquation


Le bras de fer valdo-valaisan se poursuit au sujet de la 3e correction du Rhône dans le Chablais. Les députés vaudois soutiennent leur Conseil d’Etat dans ses démarches pour faire avancer le projet, tandis que le canton du Valais « déplore » la réaction de son voisin.

L’origine des tensions vient de l’étude, lancée en 2022 en Valais. Elle vise à déterminer si ce projet de troisième correction du Rhône, datant de plusieurs années, répond encore aux défis et besoins actuels.

Les conclusions du rapport ne sont pas encore publiques, mais le canton de Vaud a pu obtenir une première version. Et il s’est alarmé d’une étude qui remettrait en cause le projet, avec des répercussions pour la partie vaudoise du Rhône dans le Chablais.

Selon la RTS, qui a révélé l’information lundi soir, le rapport indiquerait que les objectifs sécuritaires et environnementaux du projet auraient été « surévalués ». Des alternatives à l’élargissement du fleuve auraient été trop vite écartées, entraînant une emprise trop importante sur les zones agricoles.

Le Valais ne comprend pas

Le Conseil d’Etat vaudois a écrit mi-avril à son homologue valaisan pour dire son inquiétude. Contacté mardi par Keystone-ATS, le canton du Valais a dit « déplorer » cette réaction des autorités vaudoises. Il a affirmé « ne pas comprendre » cette démarche, « alors même que le Conseil d’Etat valaisan n’a pas encore statué sur ce dossier. »

Et alors que les autorités vaudoises critiquent « une démarche unilatérale » du Valais, celui-ci estime avoir « toujours privilégié le dialogue avec les autorités vaudoises » et compte continuer de la sorte, mais « pas par médias interposés. »

Résolution vaudoise

Mardi après-midi, le Grand Conseil vaudois a adopté à l’unanimité une résolution, visant justement à soutenir le Conseil d’Etat dans ses démarches. « Il est de notre responsabilité de s’assurer que ce projet avance au plus vite », a relevé l’auteur du texte, le syndic d’Aigle Grégory Devaud.

Comme ses collègues qui ont pris la parole après lui, l’élu PLR a dit sa « crainte » de voir un projet « repartir de zéro » après deux décennies d’études. Selon lui, ce projet est « indispensable » pour protéger la région des crues, mais aussi pour permettre son développement économique. D’autres projets importants pour la région, tel que le palier hydro-électrique Massongez-Bex-Rhône, en dépendent aussi.

« Trouver un chemin »

Le…





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