à la uneCameroun

Les députés fribourgeois discutent des rapports Eglises-Etat


Les députés fribourgeois ont entamé mardi les discussions sur la révision de la loi réglant les rapports entre les Eglises et l’Etat (LEE). Le texte, dont la dernière modification remonte à 1990, a suscité un vif débat, dont une demande de renvoi de l’UDC rejetée.

Le vote final tombera vendredi. La discussion ouverte par le Conseil d’Etat sur les futurs rapports entre autorités et communautés religieuses a causé un grand écart entre une gauche prônant une loi la plus inclusive possible et une UDC jugeant les conditions d’octroi de « prérogatives » de droit public insuffisamment sévères.

« La révision reflète la diversification des croyances », a relevé le député PLR Savio Michellod, rapporteur de la commission ad hoc. « Les avancées de la sécularisation », a complété son collègue PS Grégoire Kubski pour la minorité. Ce dernier a insisté pour que la « marche ne soit pas trop élevée » pour les communautés minoritaires.

L’UDC veut un référendum

Il y a en effet la « grande prérogative » gouvernementale, les catholiques, les protestants et les israélites, et la « petite prégorative », pour les autres, touchée par la révision. « L’actualité montre que la paix confessionnelle constitue une chance », a soutenu le conseiller d’Etat Didier Castella, en charge des institutions.

« Pas question d’intervenir dans le développement des religions », a ajouté le ministre. Selon le député UDC Stéphane Peiry, ce sont les communautés musulmanes qui posent problème, notamment en raison des financements de l’étranger. Le parti a échoué à donner l’octroi d’une prérogative au législatif, avec un possible référendum.

« Certaines religions ne sont pas ancrées culturellement et n’ont pas à bénéficier d’avantages ni de facilités par l’Etat », a noté en substance le groupe UDC-UDF. Le Centre et le PLR-PVL ont soutenu eux le projet soumis au Grand Conseil, à une modification d’article près. Leurs intervenants ont insisté pour ne pas politiser le sujet.

Une solution « équilibrée »

L’entrée en matière a passé la rampe par 73 voix contre 19 et 2 abstentions. Le nombre de membres nécessaires et l’ancienneté pour la reconnaissance d’une communauté religieuse a constitué une pierre d’achoppement. La gauche, socialistes ainsi que Vert-e-s et alliés, voulait maintenir le seuil de 100 personnes ou 30 ans de présence.

L’UDC a tenté, en vain, 1000 personnes et 30 ans dans le canton. Finalement,…





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp