L’épice numéro 1 pour réduire le cholestérol selon des nutritionnistes
On parle d’hypercholestérolémie lorsqu’une personne accumule trop de mauvais cholestérol. Ce phénomène est en partie responsable de la survenue de l’athérosclérose, pathologie à l’origine la formation de plaques de lipides (matières grasses) dans le sang. Ces dernières vont à termes encrasser les artères et les boucher. Il s’agit de la première cause de maladie cardiovasculaire dans le monde. Elle peut être propice à l’infarctus du myocarde.
Le cholestérol est aussi un lipide essentiel au bon fonctionnement de votre organisme. Le tout est de savoir distinguer le bon cholestérol (HDL) du mauvais (LDL). Pour rester en bonne santé, c’est uniquement le LDL qu’il s’agira de réguler.
En France l’hypercholestérolémie concernerait 20 % de la population, estime la Fédération Française de Cardiologie. Ce phénomène est en grande partie lié à l’alimentation. Il est important de limiter les matières grasses et les viandes pour réguler le cholestérol. Au contraire, miser sur le régime méditerranéen est bénéfique (fruits et légumes frais, légumineuses, volaille, huile d’olive, poissons gras…).
Plusieurs diététiciens américains attirent notre attention sur les épices. Utiles pour remplacer le sel, elles sont aussi bourrées d’antioxydants et des alliés précieux pour prévenir les maladies cardiaques. L’une d’entre elle serait particulièrement bénéfique pour réguler le mauvais cholestérol.
La cannelle contient des propriétés anti-inflammatoires
Les épices rehaussent la saveur des aliments et amplifient le profil nutritionnel de vos plats. Connues pour leurs propriétés nutritionnelles, elles sont étudiées depuis des années à des fins sanitaires et médicinales. Utiliser des épices pour aromatiser les aliments permet de réduire la quantité de sel et de gras dans la cuisson. Un réflexe avantageux pour lutter contre de nombreux problèmes de santé, en particulier le taux de cholestérol élevé.
Bien qu’aucun aliment ou épice ne puisse à lui seul guérir un taux de cholestérol élevé, certaines épices peuvent toutefois avoir un impact plus important.
« La cannelle est l’épice n°1 contre l’hypercholestérolémie. En partie parce qu’un taux de cholestérol élevé est souvent associé à des taux de glucose élevés, et il a été démontré que la cannelle aide à réduire la glycémie chez les personnes atteintes de diabète. La cannelle contient également des propriétés anti-inflammatoires et son utilisation comme substitut aux graisses, au sucre et au sel fait partie d’une alimentation saine pour le cœur« , soutient pour nos confrères américains de Eating Well, Barbie Cervoni, nutritionniste spécialisée dans le traitement du diabète et la prévention des maladies chroniques.
La cannelle (Cinnamomum zeylanicum) provient de l’écorce de diverses espèces de canneliers. Elle a été étudié pour ses effets thérapeutiques, allant de la régulation de la glycémie et du cholestérol à la réduction de l’inflammation, selon une étude publiée en 2019 dans Clinical Nutrition. La cannelle contient les composés cinnamaldéhyde et acide cinnamique, qui sont présents dans l’huile. L’écorce de cannelle contient d’autres composés bioactifs, des catéchines et des procyanidines, qui peuvent avoir des effets antioxydants et anti-inflammatoires, selon une autres étude de 2022 présentée dans le Journal of Functional Foods.
Les astuces pour incorporer la cannelle dans son alimentation quotidienne
« Ajouter des épices à votre alimentation est amusant, savoureux et bénéfique pour la santé« , partage de son côté la diététicienne Jordan Hill. En effet, les possibilités sont infinies lorsqu’il s’agit d’utiliser des épices.
« Ajoutez de la cannelle dans la cuisson de vos légumes, dans le marc de café avant l’infusion, dans la pâte à crêpes ou saupoudrée dans du yaourt grec« , préconise l’experte. Utilisez la cannelle pour aromatiser les chilis, les soupes, les ragoûts et les sauces sèches comme sources de protéines, ou utilisez l’écorce de cannelle pour préparer du thé et une délicieuse boisson.
