CultureInternational

Léa Salamé harcelée à l’école pour son prénom : l’animatrice se livre sur cette période difficile qui l’a poussée à en changer



Léa Salamé et son père Ghassan ont accordé une interview à L’Orient-Le Jour mercredi 28 mars. La présentatrice de France 2 et France Inter est notamment revenue sur son changement de prénom lorsqu’elle avait 13 ans, poussée par le harcèlement vécu à l’école.

Elle est aujourd’hui l’une des têtes d’affiche du service public. À 43 ans, Léa Salamé est au sommet de sa carrière, continuant de cartonner tous les matins aux commandes de la matinale France Inter avec Nicolas Demorand. La journaliste a également pris les commandes de son propre talk-show sur France 2, Quelle Époque !, suite au départ de Laurent Ruquier. Habituée de l’info, elle a même commencé à s’essayer au divertissement en présentant notamment la dernière cérémonie des Victoires de la musique, non sans une petite bourde qui a bien fait rire les internautes. Mais à quoi aurait ressemblé la carrière de la star du PAF si elle avait gardé son véritable prénom ? Car comme elle l’avait révélé à Konbini en avril dernier, Léa Salamé s’appelle en réalité Hala Salamé. Un changement non pas décidé sur le tard pour sa carrière de journaliste, mais il y a bien des années pour se protéger de ses camarades de classe.

« Je n’ai pas osé le dire à mon père »

Cette semaine, la présentatrice d’origine libanaise a accordé un entretien à L’Orient-Le Jour au côté de son père, Ghassan Salamé. L’occasion de revenir sur les raisons qui l’ont poussée à inverser ses deux prénoms sur ses papiers d’identité lorsqu’elle avait 13 ans : « C’est vrai qu’à l’école, quand j’avais 12,13 ans, ils disaient : ‘Hala, tes parents t’ont appelée Dieu, Allah’. Je disais : ‘Non, ce n’est pas Allah c’est Hala.’ Ça n’a rien à voir, on est sur deux trucs totalement différents. Mais ça ne percutait pas. Pour le coup, il faut que je salue ma mère parce que je n’ai pas osé le dire à mon père. C’est à un moment où je me suis fait virer de mon lycée pour indiscipline chez les jésuites et j’avais atterri dans une autre école. Au lycée, en seconde, je dis à ma mère : ‘Tu sais quoi ? On va mettre les deux prénoms : Hala et Léa.’ Et d’ailleurs sur mon passeport aujourd’hui, il y a les deux prénoms dans le sens inverse. Je garde mon prénom libanais et j’en suis très fière. Je l’aime beaucoup » explique la journaliste. Une démarche acceptée par son père malgré quelques appréhensions : « Je n’étais pas très content mais j’étais compréhensif parce que j’étais au courant du harcèlement dont elle avait été victime » ajoute-t-il. Finira-t-elle un jour par remettre son prénom de naissance en pleine lumière ?



Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp