à la uneCameroun

Le secteur de la santé représente le 14% des jobs dans le canton


Le coût sur la santé des îlots de chaleur en milieu urbain en Europe est comparable à celui de la pollution de l’air, selon une étude de l’EPFL publiée mardi. Il s’élève à 180 francs par adulte et par année, en ce qui concerne l’effet estival des îlots de chaleur.

« Notre étude montre que les îlots de chaleur ne sont pas un problème de confort, mais qu’ils ont un coût sur la santé significatif, avec, par exemple, des risques respiratoires et cardio-vasculaires plus élevés qui diminuent l’espérance de vie », explique Gabriele Manoli, professeur assistant à l’EPFL et directeur du Laboratoire des Systèmes urbains et environnementaux (URBES), au sein de la Faculté de l’environnement naturel, architectural et construit (ENAC).

85 villes sous la loupe

La recherche de l’EPFL, parue dans la revue Nature Communications, a analysé la situation de 85 villes européennes. Menée sur trois ans, elle tient aussi compte de l’effet protecteur des îlots de chaleur durant l’hiver, un aspect encore peu exploré jusqu’ici, souligne aussi la haute école dans son communiqué.

L’étude se présente comme une « première évaluation économique concrète d’un enjeu, qui, bien que récurrent en milieu urbain, demeure d’une grande complexité à saisir ». Pour parvenir à ces chiffres, l’équipe de recherche a mis en commun des données issues d’une grande variété de domaines, à l’exemple de la climatologie urbaine, l’épidémiologie, l’économie, la statistique et la modélisation mathématique, précise l’EPFL.

Les risques encourus durant l’été ne sont évidemment pas les mêmes, entre Helsinki, Genève et Madrid. Et les personnes vivant en Espagne sont plus habituées aux vagues de chaleur que celles vivant en Finlande. « C’est pourquoi les scientifiques ont étudié pour la première fois l’impact des îlots de chaleur en milieu urbain sur trois cycles annuels complets, en intégrant un grand nombre de données et des simulations numériques », notent ses responsables.

Objectif fixé: évaluer simultanément l’effet néfaste des îlots de chaleur durant l’été et leur effet protecteur durant l’hiver face aux vagues de froid.

Exemple genevois

Pour chaque ville, les scientifiques ont estimé les risques liés à la température et les ont traduits en coûts de santé, en tenant compte des effets estivaux et hivernaux ainsi que de l’effet annuel net. Cette étude évalue les « économies » moyennes, par résident…





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp