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Alors que son mandat à la tête de l’Opéra de Lausanne touche à sa fin, Eric Vigié soigne ses adieux. Il met en scène et signe les costumes d’une nouvelle production de la Flûte enchantée de Mozart, à voir dès la semaine prochaine.

« C’est une façon de dire au revoir après toutes ces années », relève Eric Vigié qui, après 20 ans à ce poste, quittera en juin la direction de l’institution lausannoise. Pour marquer le coup, le Français tenait à s’attaquer au chef-d’oeuvre de Mozart, un opéra qui permet « toutes les folies et fantaisies pour un metteur en scène », remarque-t-il, interrogé par Keystone-ATS.

Le caractère « grand public » de la Flûte enchantée a aussi compté dans son choix. « J’ai toujours essayé d’investir dans des titres populaires qui puissent être remontés tous les six ou sept ans. Cela permet de conquérir un nouveau public, et surtout amortir les productions qui coûtent cher », explique-t-il.

« Conte fantastique »

Pour sa troisième production personnelle des aventures de Pamina, Tamino et Papageno, Eric Vigié a souhaité mettre l’accent sur les aspects de « conte fantastique ». Les personnages sont plongés dans « deux mondes parallèles qui se rencontrent et s’entrechoquent, entre rêve et cauchemar », poursuit-il. Quant aux costumes, dont il a aussi la charge, ils s’inspirent « d’une Asie himalayenne lointaine et fantasmagorique ».

Six représentations sont programmées à partir de vendredi prochain. Après la Flûte enchantée, l’Opéra de Lausanne proposera encore Cendrillon de Massenet, Les Aventures du roi Pausole d’Honegger et Nabucco de Verdi. Puis le natif de Toulon cèdera sa place à un autre homme de la Méditerranée, le Marseillais Claude Cortese, nommé en février 2023.

Après deux décennies à Lausanne, Eric Vigié affirme ne pas ressentir de nostalgie, « car le propre de notre métier est de toujours penser à l’avenir ». Il retient néanmoins plusieurs motifs de fierté, à l’image de la tournée de l’Opéra de Lausanne dans onze villes au Japon en 2008. « Aucun théâtre francophone n’avait relevé un tel défi », se souvient-il.

Cinq années « interminables »

Le directeur cite aussi les différents prix reçus pour des disques et des spectacles en coproductions. Mais plus que tout, il se réjouit d’avoir construit « une fidélité entre nous et notre public, qui répond toujours présent, surtout après deux années de Covid ».

Le passage d’Eric Vigié aura aussi été…





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