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le récit glaçant de Michel Fourniret sur Estelle Mouzin, « J’ai bien joué… »


Il aura fallu attendre 17 ans… 17 longues années avant que Michel Fourniret daigne reconnaître l’enlèvement et le meurtre d’Estelle Mouzin. Ce n’est que le 5 mars 2020, un an avant son décès, que l’ogre des Ardennes avouera son crime devant la juge d’instruction en charge du dossier, Sandrine Khéris.

« C’est bien moi, mais vous ne la retrouverez jamais. Je ne sais plus. Vous trouverez peut-être, mais ma mémoire est malade… », avait alors confié le tueur en série dont Midi Libre rapporte les propos.

Michel Fourniret reconnaîtra le meurtre d’Estelle Mouzin 17 ans après sa disparition

Et Michel Fourniret de préciser : « J’aimais bien les bords de Marne, il y avait de jolies maisons sur les berges et les petites filles qui sortaient de l’école. Je les regardais… »

Pis encore, le meurtrier n’avait pas hésité à qualifier la fillette de « beau petit sujet » avant d’ajouter : « J’étais en chasse (…) Oui, celle-là, c’est moi. J’ai bien joué… » Des propos glaçants confirmés par son ex-épouse, Monique Olivier qui avait indiqué qu’Estelle Mouzin était « son profil type ».

De nombreuses fouilles organisées pour retrouver le corps d’Estelle Mouzin

Invité d’Europe 1 le 18 mai dernier, Maître Didier Seban, l’avocat d’Eric Mouzin (ndlr : le père d’Estelle Mouzin) a annoncé que de nouvelles fouilles allaient être organisées afin de retrouver la dépouille de la petite fille. Ces dernières, qui se concentraient sur le bois communal d’Issancourt-et-Rumel, dans les Ardennes, représentaient un véritable espoir pour la famille de la disparue.

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Et pour cause, les enquêteurs ont eu recours à de nouvelles technologies permettant « d’identifier les mouvements de terrain ou qui permettent de voir où est enterré le corps d’Estelle ».

Monique Olivier, qui avait reconnu avoir « assisté à l’enterrement » de la fillette, pourrait également avoir un rôle déterminant. « Sa perversité fait qu’elle joue encore avec les enquêteurs, les magistrats, qu’elle joue avec tout le monde. Mais on va encore la réinterroger, conclut Maître Seban. On ne désespère pas ».

« Je regrette tout ce qu’il s’est passé », a-t-elle indiqué ce mardi 28 novembre au premier jour de son procès devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine pour complicité dans les enlèvements et meurtres d’Estelle Mouzin, Joanna Parrish et Marie-Angèle Domèce. « On espère qu’on lui laissera le temps de parler (…), mes clients attendent beaucoup de choses » de ce procès, a de son côté souligné Me Didier Seban, qui défend notamment les familles Mouzin et Parrish. Et d’ajouter : « On ne peut pas se contenter d’onomatopées ou de quelques bégaiements ». Monique Olivier encourt la réclusion criminelle à perpétuité.





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