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Le PSG frappe fort et s’adjuge le Classique !


Le Paris Saint-Germain s’est imposé contre l’Olympique de Marseille au terme d’un Classique à sens unique, ce dimanche (4-0).

Un Classique a toujours une saveur particulière. Il est rare de voir les deux clubs les plus populaires du foot français nager dans les mêmes eaux, et même lorsqu’ils s’arrangent à peu près pour le faire, il y en a toujours un pour piquer sa crise et ajouter un peu de sel à l’affiche. Quand les débuts de Luis Enrique au PSG ressemblent à un long fleuve tranquille, en dépit d’un bilan comptable contrasté, l’OM a basculé dans une crise violente et soudaine.

Propulsé sur le banc après le départ inattendu de Marcelino, Jacques Abardonado abordait son premier Classique dans la peau d’un entraîneur. Le coach intérimaire de l’OM avait réussi ses débuts à Amsterdam, en misant sur une animation audacieuse avec un bloc haut et un système en 4-3-3 pour ranger le 4-4-2 contesté de son prédécesseur au fond des tiroirs. Mais le PSG n’est pas l’Ajax. Se présenter au Parc dans le même schéma était aventureux, voire franchement périlleux, surtout lorsqu’on laisse autant d’espace aux flèches parisiennes.

Abardonado a opté pour une option d’apparence plus sécuritaire avec un schéma en 5-3-2. Mbemba, Balerdi et Gigot étaient alignés en défense centrale, avec Clauss et Renan Lodi en pistons sur les côtés, comme sous Igor Tudor. Veretout et Rongier débutaient dans l’entrejeu, aux côtés d’Ounahi.  Vitinha est associé à Aubameyang en attaque. Ce fut la clé de ce match intense et électrique.

Le PSG a tout bien fait

Luis Enrique, lui, n’avait aucune raison de changer son plan, mais il a changé ses hommes puisque Paris s’est présenté avec 4 attaquants de métier, le jeune Barcola étant sur le côté droit pour recentrer Ousmane Dembélé. Pour le reste, le technicien espagnol n’a pas dérogé sur ses principes. Très tôt, les Parisiens ont montré leur désir d’asphyxier leur adversaire avec un pressing intense à la perte du ballon, et beaucoup de disponibilité pour le porteur. Un mode d’action que Mbappé et ses coéquipiers maîtrisent de plus en plus. Sous l’impulsion d’un Ugarte encore au four et au moulin, Paris a mis les ingrédients nécessaires pour passer une soirée tranquille.

La lumière est venue d’Achraf Hakimi, encore une fois. Déjà brillant face au Borussia Dortmund mardi soir (2-0), l’international marocain a remis le couvert avec un coup-franc magistral (1-0, 8e). Positionné dans le demi-espace côté droit, Hakimi, qui a inscrit son 3e but de la saison toutes compétitions confondues, a confirmé qu’il était bien l’un des hommes forts du début de l’ère Luis Enrique.

Quid de Mbappé ? La star parisienne a indirectement contribué à cette ouverture du score en obtenant le coup-franc décisif, mais cette action a laissé des traces. Accroché par Balerdi, le buteur parisien, touché à la cheville, a dû céder sa place à la demi-heure de jeu à Gonçalo Ramos. Paris n’a donc pas changé sa structure malgré la sortie prématurée de son meilleur joueur, ce qui dit beaucoup des nouvelles assurances collectives de ce PSG.

Timides en début de match, les Marseillais avaient pourtant tenté de lâcher les chevaux en exploitant les espaces dans le dos des latéraux parisiens, mais Vitinha, idéalement placé, a trouvé la barre sur son coup de casque (21e). Un tournant, peut-être, car quelques minutes plus tard, Kolo Muani, lui, n’a pas tremblé pour reprendre en renard des surfaces un tir de l’intenable Hakimi qui avait trouvé le poteau (2-0, 31e).

Et si tout ce beau monde s’est contenu jusqu’à la pause, Paris n’a pas tardé à piquer une nouvelle fois. Dès le retour des vestiaires, Dembélé a distillé un centre parfait pour Ramos, auteur d’une tête « cavanesque » pour le but du 3-0 (47e). Ce but venait confirmer qu’avec un attaquant de fixation comme le Portugais et des ailiers de débordement capables de délivrer des centres dans la boîte, le PSG développe un autre circuit laissé vacant depuis des années. Bref, Paris a beaucoup varié ses armes. Les champions de France ont géré cet avantage tranquillement dans une dernière demi-heure maîtrisée, avant de clore le spectacle sur un nouveau but de Ramos, servi sur un contre par Kolo Muani (4-0, 89e).

La marche était trop haute pour cette équipe marseillaise. Les bons élèves de Luis Enrique, de leur côté, poursuivent leur bonhomme de chemin en rendant une nouvelle copie appliquée. Pour Paris, il n’y a rien de tel qu’un Classique pour allier l’utile à l’agréable.



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