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Le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, rejette les accusations de négligence militaire suite à l’attaque de Bamenyam


Lors des débats à l’Assemblée nationale portant sur deux accords de coopération militaire avec la Russie et la Grande-Bretagne, la députée Joséphine Simo du Rdpc dans les Bamboutos a interpellé le ministre de la Défense sur l’attaque séparatiste du 21 novembre dernier à Bamenyam. Les forces de défense et de sécurité auraient été prévenues de l’attaque mais n’auraient pas anticipé, selon l’élue.

Le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, a rejeté ces allégations, affirmant que si les forces s’étaient retirées, il n’y aurait pas eu de gendarmes blessés sur place. Il a souligné que trois gendarmes, dont un grièvement blessé, étaient présents lors de l’attaque, se confrontant aux assaillants. Selon le ministre, le climat de tension préexistant à Bamenyam a facilité l’incursion des séparatistes armés, alimentant un terrain déjà propice aux discordes.

Beti Assomo a indiqué que les populations étaient déjà en conflit concernant la désignation d’un chef traditionnel, une situation qui a contribué au terreau fertile pour l’attaque. Il a également précisé que les enquêtes en cours devraient établir les responsabilités dans cette attaque ayant causé neuf décès et plusieurs blessés, revendiquée par un leader séparatiste établi à l’étranger.

Le ministre a souligné l’importance de ne pas tirer de conclusions hâtives, insistant sur la nécessité d’attendre les résultats de l’enquête en cours. L’objectif est de clarifier les circonstances entourant l’attaque de Bamenyam et de déterminer les responsabilités précises dans cet événement tragique.





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