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Le journaliste Thomas Misrachi sera euthanasié à 75 ans : « J’ai peur de mourir »


Le journaliste Thomas Misrachi a été récemment invité sur le plateau de l’émission C l’hebdo, le 27 janvier dernier, sur France 5. Ce journaliste bien connu des téléspectateurs de BFM TV a officié sur la chaîne d’information en continu pendant de nombreuses années, avant de passer grand reporter chez TF1. Il a alors accepté d’intervenir dans le programme présenté par Aurélie Casse pour présenter son dernier livre, Le dernier soir.

C’est alors que Thomas Misrachi a fait une révélation surprenante à propos de sa fin de vie. Il a en effet évoqué le sujet de l’euthanasie, dont il parle longuement dans son livre. Il y relate en effet le suicide assisté de l’une de ses amies, Jacqueline Jencquel. Cette femme a décidé de mettre fin à ses jours à l’âge de 78 ans, alors même qu’elle était en bonne santé.

Le journaliste Thomas Misrachi fait des révélations sur sa fin de vie

Lors de son intervention sur le plateau de l’émission C l’hebdo, Thomas Misrachi a engagé un débat sur la question de l’euthanasie. Il a notamment révélé qu’il a, lui aussi, pris la décision d’y avoir recours lorsqu’il sera plus âgé. Comme son amie Jacqueline Jencquel, il redoute l’état dans lequel il se trouvera à la fin de sa vie.

Face à ces révélations, la présentatrice Aurélie Casse lui a demandé plus de détails sur sa décision. « Vous avez programmé votre mort à 75 ans : même si vous êtes en bonne santé, vous vous dites : à 75 ans, je me suicide… », a-t-elle observé. Selon Thomas Misrachi, il a peur de mourir. C’est la raison pour laquelle il voudrait avoir recours à l’euthanasie lorsqu’il aura 75 ans.

Thomas Misrachi a décidé de recourir à l’euthanasie lorsqu’il aura 75 ans

« Alors, ce sera peut-être 76 ou 77, mais enfin… 75 ans, c’est un cap », a tenu à préciser le journaliste. Plus que la peur de mourir, ce qui se cache derrière cette décision est la crainte des conditions dans lesquelles il pourrait finir sa vie. Il est en effet fréquent d’entendre parler de personnes dont l’état de santé chute brutalement, qui perdent la mémoire ou développent des troubles neurologiques.

Le journaliste Thomas Misrachi ne veut pas en arriver là lorsqu’il sera plus âgé. « Je ne veux pas des Ehpad, et des trous de mémoire, et de la vieillesse, et des gens qui me torchent… Voilà, tout ça, je n’en veux pas », a-t-il indiqué. Il a tout de même admis que 75 ans reste un âge auquel il est possible d’être en bonne santé. Mais peu importe, ce qui lui fait peur, c’est la suite.

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Une décision difficile à expliquer aux proches de Thomas Misrachi

« Je sais que 75 ans, c’est tôt aujourd’hui, il y a de grandes chances, j’espère, que je sois en bonne santé à cet âge-là… Mais je ne veux pas affronter ce qui vient après. C’est peut-être un manque de courage… », a expliqué Thomas Misrachi. Cette décision est lourde de conséquence pour lui, mais aussi pour sa famille. Une situation qui n’est pas sans lui poser quelques problèmes avec ses proches.

« Mon plus gros problème, évidemment, c’est ma petite fille. Il faudra que je lui explique tout ça, quand elle sera adulte, quand je serai en mesure de parler avec elle de tout ça », a partagé l’ancien journaliste de BFM TV. Il a alors avoué que sa décision sera probablement très difficile à vivre et à comprendre pour elle. Sa décision est loin d’être facile.





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