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Le corps du prêtre accusé d’avoir transmis le VIH à ses fidèles bloqué à la morgue, ce que l’on sait de l’affaire

Les funérailles de l’Abbé Emilien Messina, prêtre de l’Eglise catholique romaine décédé le 15 mars 2023 à l’Hôpital régional de Bertoua semblent impossibles. La famille du prêtre accusé d’avoir transmis le VIH à une fille de 16 ans et couché avec plusieurs autres femmes sans protection, accuse l’archevêque de Bertoua, Mgr Atanga de bloquer le corps.

Voici ce que l’hebdomadaire Kalara dit à propos de cette affaire:

 » Pendant 10 mois, un prêtre inculpé de «corruption de la jeunesse», «outrage à la pudeur en présence d’une personne mineure de 16 à 21 ans suivi de viol et contamination de maladie contagieuse» a été interdit de visite et de soutien à la prison de Bertoua, avant de décéder. Sa famille biologique bataille pour récupérer le corps mais l’évêque s’y oppose », écrit le journal du monde judiciaire.

« Est-ce à Ebomzout, village de la Lékié dans la région du Centre, ou alors à Bertoua, sur le site de l’archidiocèse éponyme que seront organisées les cérémonies funéraires de l’Abbé Emilien Messina, prêtre de l’Eglise catholique romaine décédé le 15 mars 2023 à l’Hôpital régional de Bertoua ? En temps normal, cette question aurait été saugrenue, les familles biologique et spirituelle du prête ayant naturellement parlé le même langage pour ses aurevoirs diligentés au sein de sa congrégation religieuse. Et pourtant, une bataille judiciaire oppose devant le président du Tribunal de première instance (TPI) de Bertoua Mme Zoba épouse Olomo, la mère du prêtre disparu, à l’archevêque de Bartoua pour le contrôle de la dépouille mortelle qui se trouve à la morgue de l’Hôpital régional de Bertoua », ajoute notre confrère.

Le prêtre de l’église catholique romaine du Cameroun a trouvé la mort le 15 mars à l’hôpital régional de Bertoua après une courte maladie. Avant de rendre l’âme l’ancien curé de la paroisse du plateau a pu livrer donner sa version à propos des faits de pédophilie qui lui sont reprochés.

Selon ce dernier, sa relation amoureuse avec la fille du commissaire qui n’avait que 14 ans a duré deux ans. C’est lui qui a décidé d’y mettre un terme.
« Selon les déclarations du prêtre, sa relation avec la jeune fille a duré deux ans avant qu’il ne décide de mettre un terme à celle-ci. Consciente que le prêtre s’éloignait d’elle, la jeune fille se rend à l’hôpital alors qu’elle souffre du paludisme. Elle subira une batterie d’examens biologiques et découvre qu’elle est positive au VIH. C’est alors qu’elle décide de se confier à sa tante », rapporte le journal Le Jour.

Les dégâts du père Messina à Bertoua ne sont que la partie visible de l’iceberg. Le curé tristement célèbre avait fait ses premières victimes à Bélabo, une ville située dans la région de l’Est (département de Lom-et-Djérem). Dans sa livraison du 27 mai 2022, le quotidien le Jour a rencontré les fidèles qui ont croisé le chemin du prêtre écroué en prison pour pédophilie. Leurs témoignages sont accablants.

« Nous avons passé des moments difficiles lorsque le père Emilien était notre curé à Bélabo. Il n’avait pas de préférence. Il était sensible à toutes les femmes, bref nous, on l’avait déjà démasqué depuis le premier jour », déplore Eléonor Miembong. Le père Messina ne durera pas dans cette localité. Sous la pression des fidèles qui sont dépassé par son appétit ****** insatiable, le curé quittera nuitamment la ville abandonnant ses effets qui lui seront plus tard ramenés par d’autres prêtres.

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