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Le Commando parachutiste de l’Air n°20 et le CEAM ont testé le drone Delair DT-26 à Djibouti


En règle générale, quand un équipement est mis à l’épreuve à Djibouti, c’est qu’il ne devrait pas tarder à être adopté par les forces françaises. Sans doute que ce sera bientôt le cas pour le drone DT-26, proposé par le constructeur Delair, implanté près de Toulouse.

En effet, le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] s’est récemment fait l’écho d’une telle campagne d’évaluation menée en lien avec le Commando parachutiste de l’Air n°20 [CPA 20] et le Centre de préparation opérationnelle du combattant de l’armée de l’Air et de l’Espace [CPOCAAE]. « Les vols d’expérimentation d’un drone tactique de surveillance ont été une véritable prouesse technique dans des conditions extrêmes au cœur du désert », a-t-il commenté.

Pour rappel, le CPA 20 assure la protection des détachements aériens ainsi que des tâches matière de sûreté aérienne. Depuis peu, il a hérité des missions d’appui aérien du CPA 30, désormais intégré dans les rangs des forces spéciales Air.

Déjà mis en oeuvre par les forces ukrainiennes, le DT-26 est un drone dédié aux missions ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance] d’une masse inférieure à 15 kg, pour une envergure de 3,30 mètres. En fonction de la tâche qu’il doit effectuer, il peut emporter différentes charges utiles, comme un LIDAR ou une caméra EO/IR gyrostabilisée. D’une endurance de près de 3 heures [170 minutes pour être précis], il a une portée de communication de 50 km. Décollant au moyen d’une catapulte, il peut voler à la vitesse de 57 km/h en régime de croisière.

Cette campagne d’évaluation a duré près de deux semaines. Au total, le DT-26 a accumulé 15 heures de vol pour 57 décollages et atterrissages.

Le drone « a été expérimenté de manière intensive, en affrontant les quatre éléments : le sable, la chaleur, l’humidité qui saturent le ciel djiboutien, et des vents allant jusqu’à 16 m/s. Ces expérimentations ont également permis d’utiliser ce système dans d’autres conditions d’emploi, avec notamment des vols de nuit, ainsi que d’effectuer une série de décollages après avoir été aérotransporté à bord d’un PUMA de l’escadron de transport [ET] 88 ‘Larzac » », a précisé la cellule communication de la base aérienne 188 de Djibouti.

Et celle-ci d’ajouter : « Avec un temps de déploiement très réduit, ce système, aux capacités de vol très performantes et particulièrement discret, a tenu ses promesses ».

À noter que, depuis un porte-hélicoptère amphibie, la Marine nationale a aussi récemment testé, avec succès, le DT-46, un drone développé par Delair ayant la particularité d’être configuré soit en version VTOL [décollage et atterrissage vertical], soit en version « voilure fixe ».

Photo : AAE / BA 188 « Colonel Massart »





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