L’astuce de chercheurs écossais pour avoir une meilleure santé mentale en 2024
Une étude écossaise réalisée par des chercheurs de l’université d’Edimbourg, a montré un lien entre la santé mentale et nos moyens de transport. D’après les chercheurs, cette étude « fournit des preuves supplémentaires sur les bienfaits des déplacements actifs ». Les chercheurs encouragent à favoriser le vélo pour les distances courtes et accessibles.
L’étude a permis d’interroger 378 253 personnes âgées de 16 à 74 ans. Un chiffre qui permet précisément d’illustrer l’effet positif du vélo sur la santé mentale. Parmi les cyclistes interrogés, 9 % avaient une ordonnance pour des antidépresseurs. Pour les non-cyclistes, ce chiffre s’élevait à 14 %.
Le vélo réduirait le risque de dépression !
Plusieurs études ont déjà démontré que l’activité sportive régulière permettait de préserver sa santé mentale. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) recommande de pratiquer entre 2h30 et 5h d’activité physique modérée par semaine. L’utilisation du vélo comme moyen de transports quotidiens contribue à respecter ces recommandations de l’OMS.
L’étude écossaise montre que l‘utilisation du vélo comme moyen de déplacement quotidien contribue à un meilleur épanouissement mental. Cela permet une certaine libération pour les travailleurs. Cependant, la pratique du vélo est liée à la météo mais également à la distance et à la praticité de votre parcours pour vous rendre au travail. Il est évidemment conseillé de l’utiliser lorsque les conditions le permettent.
3 fois plus de stress pour les voyageurs dans les transports en commun
Une étude antérieure réalisée au Royaume-Uni a, quant à elle, révélée les moyens de transports les plus stressants. L’Office for National Statistics (équivalent de l’INSEE en France) explique qu’une différence importante d’état de stress liée aux moyens de transport existe. Les transports individuels tels que la voiture, le vélo ou la marche à pied sont les plus appréciées. Ils génèrent moins de stress pour les travailleurs.
Au contraire, les transports en commun génèrent davantage de stress. Que ce soit le métro, le bus ou le train, un stress plus important s’installe. Celui-ci est dû à plusieurs facteurs :
– la durée : les personnes interrogées ont montré qu’il y avait une corrélation entre la durée du trajet et l’augmentation du stress. Plus le trajet dure, plus cela est stressant.
– les perturbations : que ce soit les retards ou les suppressions, cela génère un stress. Nous n’avons aucun contrôle sur la situation et nous ne pouvons que subir.
– les incivilités : les comportements de certains utilisateurs créent un stress et une nervosité chez un grand nombre d’usagers.
– la foule/ l’insécurité : la foule crée un climat d’anxiété important. On ne sent plus en sécurité et on peut alors ressentir un sentiment d’étouffement.
Ce stress quotidien impacte la santé mentale. Après la crise du Covid et les habitudes de télétravail, de nombreuses personnes ont été touchées par le burn-out, lié aux faits de devoir reprendre les transports en commun. Elles s’étaient rendues compte que ce mode de déplacement était une cause importante de stress quotidien.
Source : Journal of epidemiology
