L’amour est dans le pré : Joris cash sur sa participation, « J’ai tout lâché »

Il est l’un des agriculteurs de la saison 18 de L’amour est dans le pré. Joris, l’arboriculteur de Nouvelle-Aquitaine, a tenté sa chance en amour en participant à l’émission de M6, présentée par Karine Le Marchand. Pour ce grand timide de 34 ans, rien n’était gagné d’avance, mais l’appel du bonheur a eu raison de sa gêne. C’est avec aplomb qu’il a fait venir dans sa ferme deux prétendantes, Karine et Élodie. Pour Marie France, il en dit plus sur cette incroyable expérience.

Marie France : Pourquoi avoir tenté votre chance dans l’Amour est dans le pré ? 

Joris : À la base, j’ai été inscrit par deux amis. De moi-même, je ne pense pas que je me serais inscrit tout seul. Je suis timide tout ça, donc c’est vrai que je ne me suis pas forcément inscrit. Mais le fait qu’on m’ait inscrit, ça m’a poussé, je me suis dit, allez, tentons l’aventure et on verra bien.

Quelle a été votre réaction quand vous avez vu votre portrait à la télévision ? Le trouvez-vous proche de la réalité ?

Oui, je suis très content et très satisfait d’avoir vécu cette expérience. J’appréhendais un peu, forcément. Mais c’est surtout mon accent que j’ai entendu. C’est vrai que c’est ce qui m’a marqué le plus, c’est d’entendre ma voix et mon accent à la télé (rires). Mais le portrait est vraiment proche de moi, tout a été vraiment bien fait pour me représenter. Je ne changerais rien à ce portrait. 

Comment s’est passée l’ouverture du courrier ? Est-ce qu’une lettre ou une prétendante est tout de suite sortie du lot ? 

À l’ouverture du courrier, j’ai deux lettres qui sont sorties du lot : celle de Karine et celle de Justine. Après, Justine est sortie du lot parce qu’il y a eu un énorme travail de fait, c’était carrément un livre qu’elle a fait. Ça l’avait fait sortir du lot, mais ce coup de cœur du courrier ne s’est pas concrétisé pendant le speed dating. 

Comment avez-vous vécu les speed datings ? 

Disons que j’y suis allé l’esprit ouvert. Ce n’est pas parce que j’ai eu des coups de cœur que je me suis dit que ce sont absolument ces prétendantes-là que je voulais voir. Je suis resté ouvert à toutes en essayant de les mettre sur un même pied d’égalité. 

Être timide dans L’amour est dans le pré est-ce que c’est compliqué ? 

Non, la production m’a aidé, on m’a coaché, on m’a motivé et c’est vrai que ça m’a débloqué. Karine Le Marchand m’a beaucoup aidé aussi. Et puis, j’ai essayé de ne pas y penser. Je ne me suis pas dit, “Il ne faut pas faire ça ou ça” et j’ai vécu l’expérience de L’amour est dans le pré à fond. J’ai essayé de ne pas me mettre de barrière. Voilà, j’ai tout lâché, tant que je pouvais.

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Au speed dating on vous a vu ému face à Karine, par la suite à la ferme, est-ce que ça a été facile pour vous de laisser la place à la séduction avec Élodie ?

À la ferme, j’ai essayé de rester ouvert au maximum à la séduction avec Karine et Élodie. J’ai essayé de le faire, malgré mon coup de cœur. J’ai voulu rester dans le même état d’esprit que lors des speed datings. Mais c’était compliqué aussi. Ce sont deux filles qui arrivent chez moi pour me séduire et c’est vrai que ce n’est pas toujours un exercice facile. Donc, il faut s’y mettre, pour commencer à discuter et à rentrer dans le jeu de la séduction.

Votre famille, dont vous êtes très proche, pourrait-elle avoir un impact sur votre choix final ?

Non, parce que ma famille ne m’a pas forcément donné son avis. On m’a laissé libre de choisir qui je voulais. 

Avez-vous été contacté hors émission par d’autres femmes ? 

Non. Personne n’a réussi à me retrouver hors émission. Après, j’ai reçu une ou deux lettres au début de l’aventure et puis plus rien. Ça a été assez calme, mais parce que je suis dur à trouver (rires).

Est-ce que votre coup de cœur pour Karine s’est confirmé pendant le séjour à la ferme ? Avez-vous confiance en votre instinct ?

À l’arrivée à la ferme, on s’est retrouvé. Après, il faut du temps d’adaptation… Mais vous le verrez bientôt. Mais je trouve que mon instinct a été plutôt bon. J’ai ressenti quelque chose et j’ai eu beaucoup d’émotions donc oui, j’ai été très content de la retrouver à la ferme. 

Aviez-vous regardé les saisons précédentes d’ADP ? Que pensiez-vous du programme à l’époque ?

C’est un programme que je regardais chaque année. C’est toujours une émission que j’ai bien aimée parce qu’on voit des gens vrais qui participent à une grande aventure. On se rend vite compte dans L’amour est dans le pré qu’il n’y a pas de gens faux, que personne ne joue un rôle. Et en participant à l’émission, j’ai pu me rendre compte qu’on n’est pas “drivé” par la production comme certaines personnes peuvent le dire. On est quand même très libres. 

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— ADP (@adpm6) June 11, 2019

Si c’était à refaire, est-ce que vous retenteriez l’aventure ? 

Oui, personnellement, je retenterais l’aventure. C’est une belle expérience, c’est quelque chose à faire. 

Quel conseil donneriez-vous aux agriculteurs qui hésitent encore à participer à L’amour est dans le pré ?

Mon conseil, c’est qu’il ne faut pas hésiter. C’est une belle expérience et ce sont de belles rencontres. Voilà, ça permet de sortir un peu de sa zone de confort et de ses peurs quand on se dit : “Je ne plairai jamais à personne”. Avec l’émission, on peut se prouver à soi-même qu’on peut plaire et qu’on peut rencontrer des personnes superbes.