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La Voix des Urnes ou la Révolte Populaire ?


Le talentueux bassiste camerounais, Richard Bona, a alimenté les débats politiques en exprimant son opinion sur le climat électoral tendu au Cameroun.

Dans un post sur sa page Facebook le mardi 20 février 2024, le bassiste au doigté magique a affirmé que « La révolte populaire est la seule musique que craint Paul Biya », faisant ainsi écho aux appels à la mobilisation citoyenne en prévision des élections présidentielles de 2025.

Au Cameroun, où le président en exercice, Paul Biya, envisage sérieusement de se représenter pour un 8e mandat consécutif malgré ses 91 ans et ses 42 ans au pouvoir, la question de la légitimité du processus électoral est au cœur des débats. Alors que certaines voix appellent à la participation démocratique en s’inscrivant massivement sur les listes électorales, Richard Bona, lui, semble remettre en question l’efficacité de cette voie pour un réel changement politique.

Pour le musicien engagé, la révolte populaire apparaît comme le moyen le plus efficace pour faire entendre la voix du peuple et contester un régime qui s’accroche au pouvoir depuis des décennies. Sa déclaration laisse transparaître un sentiment de frustration face à un système politique qu’il perçoit comme verrouillé et peu propice à un renouvellement démocratique véritable.

Cependant, Bona doit se rappeler que la révolte peut également entraîner des conséquences dramatiques, notamment des dérives et violences que pourraient engendrer un tel mouvement.

Le principe de la souveraineté populaire repose sur un pilier fondamental : la voix des urnes. Les élections libres et transparentes représentent le moyen privilégié par lequel les citoyens expriment leur volonté collective.





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