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la vidéo fait le tour de la Toile, « Digne de l’équipe de France de rugby ! »


C’est une scène hallucinante qui vient de se produire à Saint-Pierre-de-Colombier, en Ardèche. Depuis plusieurs années, un projet immobilier controversé proposé par la Famille missionnaire de Notre-Dame (FMND) crée des tensions dans la région. Cette communauté religieuse entend en effet construire un nouveau lieu de culte pour accueillir ses fidèles. Néanmoins, ce projet est très critiqué par plusieurs activistes, au point qu’un militant a fini par s’en prendre au chantier.

En cause, la démesure de ce projet immobilier, selon ses nombreux critiques. Celui-ci devrait notamment être constitué d’un nouveau sanctuaire de 50 mètres de haut. En outre, plusieurs bâtiments annexes devraient être érigés. Les crispations n’ont fait que se renforcer avec le temps, surtout depuis que le préfet de l’Ardèche a jugé, en 2022, que le chantier ne porte pas atteinte aux habitants ou aux espèces présentes sur le site.

Une religieuse plaque au sol un militant écologiste à Saint-Pierre-de-Colombier

La décision prise en 2022 par le préfet de l’Ardèche s’est fondée sur une étude environnementale commandée par la préfecture. Or, selon plusieurs militants écologistes, cette étude n’a pas pris en considération l’existence d’une espèce protégée sur le site de la construction, le réséda de Jacquin. Plusieurs recours contentieux ont été introduits, conduisant à chaque fois à un rejet.

Mais les militants écologistes ont décidé de persévérer dans la défense du site de Saint-Pierre-de-Colombier où le chantier de la Famille missionnaire de Notre-Dame est en train d’avoir lieu. Lundi dernier, France 3 s’est rendu sur place pour réaliser un reportage. C’est alors qu’une scène de violence ahurissante s’est déroulée devant les caméras. Une bonne sœur s’en est littéralement pris à un militant écologiste.

Un plaquage digne d’un match de rugby

Pendant le reportage, un militant écologiste a déboulé devant les caméras en courant à toute allure, du matériel de chantier à la main. Il voulait manifestement abîmer ces objets et entraver le bon déroulement du chantier. Mais une religieuse, vraisemblablement une membre de la Famille missionnaire de Notre-Dame, l’a arrêté avec un plaquage digne d’un rugbyman.

Comme le rapporte Le Figaro, cette scène s’est déroulée en marge d’un conflit plus général qui a éclaté entre des militants écologistes et des religieuses ce jour-là. Ces dernières s’étaient postées dans la nuit de dimanche à lundi derniers pour défendre leur chantier. Les militants sont arrivés, quant à eux, le matin et ont commencé à se quereller avec les membres de la Famille missionnaire de Notre-Dame.

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« Je ne m’attendais pas à ça »

Tout le monde a été surpris par cette intervention musclée de la religieuse. Elle a littéralement envoyé le militant écologiste dans un fossé. Son action n’a toutefois pas empêché d’autres activistes de détruire le matériel de chantier que cet homme avait dérobé. « Je ne m’attendais pas à ça. Je m’attendais à ce que les religieuses soient un peu raisonnables pour l’ordre public », a réagi Sylvain Hérenguel, le coprésident de l’association pour l’avenir de la vallée de la Bourges.

Personne ne s’attendait ainsi à cette scène. Les religieuses sont d’ailleurs peu réputées pour leurs accès de violence. Or, l’action des militants écologistes les a visiblement emportés pour qu’elles en arrivent à de tels actes. De leur côté, ces activistes regrettent que le chantier de Saint-Pierre-de-Colombier soit autorisé.





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